vendredi 12 novembre 2010

Des temples, encore et encore, mais jamais assez (Cambodge part 3)

L’après-midi du 2eme jour est consacré aux temples de la foret comme je les appelle maintenant, ceux qui font partie intégrante de la nature, comme l’impressionnant Ta Prohm, envahi par la jungle, et qui ne fait par endroit qu’un avec les arbres. Chacun y va de sa petite photo sous l’arbre, ce qui m’a quasiment empêché de photographier le lieu sans personne. Petite note amusante : un couple y a passé une bonne dizaine de minutes (et que je me mets toute seule, et que je mets avec mon mari, etc.) ! Bon, j’exagère, mais je plus rigolo, c’est que je les ai vu se photographier sous quasiment tous les fromagers (c’est le nom donne aux arbres, apparemment ca rappelle le brie coulant), et ils étaient nombreux !
Puis les 2 temples « jumeaux », pour lesquels j’ai eu un petit faible. Pour leur beauté simple, leur solitude, leur petite taille aussi: Thommanon (ci-dessous) et Chau Say Thevoda.

Pour finir l’épopée, nous sommes sortis de l'enceinte d'Angkor Thom (toujours pas visité jusqu'alors) pour observer Preak Khan. En route, le très pentu Ta Keo se dresse tout en hauteur, a l'infini. J'ai réussi a grimper un ou deux niveaux, en m'aidant de mes mains et de mes fesses, mais le vertige a eu raison de moi, et je me suis contentée de faire le tour des vestiges sans poursuivre l'escalade plus haut. Premier de cordée, très peu pour moi, merci. D'autres personnes semblaient assez a l'aise face a l'exercice, ce qui me laisse un peu perplexe. OK, ça n'a pas l'air si terrible sur la première photo mais les suivantes seront sans doute plus convaincantes.
Pour Preah Khan, le guide indiquait d'entrer par l'est, ce qui a fallu au chauffeur de faire tout le tour de ce site qui m'est alors apparu pour ce qu'il est: tout bonnement gigantesque. L'entrée est imposante, le temple lui-même, tout en longueur.


Cette journée de visite tranchait franchement avec celle d’Angkor Wat par exemple, qui est très propre, très « entretenu » et dégagé, avec ses pelouses coupées, il est presque vivant. Tandis que ceux d’aujourd’hui me mettaient dans la situation de l’explorateur qui les découvre pour la première fois, les ruines luttant avec la végétation. C’est une sensation inégalable.
Lever au chant du coq pour le 3eme et dernier jour de visite. On s’attaque à Angkor Thom (http://www.angkorvat.org/temples/angkor_thom.html). Aucun regret d’avoir mis le réveil aussi tôt, tellement la lumière est belle, et la tranquillité inouïe. Angkor Thom est une cité gigantesque, dont les nombreuses ruines sont impressionnantes, particulièrement quand elles sont baignées de la lumière de l’aube.
Je tombe sous le charme du Bayon. Vous comprendrez pourquoi :



Le site est immense, et quasiment vide. OK il n’est même pas 8h du matin, mais quand on pense à la foule qui guettait le lever du soleil à Angkor Wat, on peut se demander où ils sont tous passés. Ou pas. Parce que c’est très agréable de visiter et photographier tranquillement de tels lieux, sans personne qui gêne. J’ai aimé les noms des différents sites, notamment la Terrasse des éléphants, et la Terrasse du roi lépreux.






Le temps est passé à une vitesse folle. C’est un peu comme une chouette journée au parc d’attraction, on est tout excité d’y aller, et un tour de manège plus tard c’est déjà fini ! On n’a même pas vu les heures défiler. La seule solution pour se consoler est de poursuivre l’aventure, même si je sais au fond de moi que je viens de voir le plus beau. Sur le chemin pour retrouver notre gentil chauffeur de tuk-tuk, je m’arrête sur un tableau amusant : quelques singes sautillent dans tous les sens, et font l’émerveillement (et aussi la peur) d’un petit groupe de fillettes. Touchant.
Les temples qui suivent sont plus éloignés déjà, même si je n’ai pas poussé jusqu’aux temples à une quarantaine de kilomètres. Un temple auquel on accédait jadis par bateau est à présent relié par une passerelle en bois, on croirait marcher sur l’eau. Au moment de partir débarque le gros car de touristes russes. Coup de chance de ne pas être arrivés en même temps qu’eux. Aux temples d’après, style « Bayon », le « hard selling » commence dès l’entrée du temple, comme ce fut le cas tres souvent, mais à l’intérieur, ce sont de très petites filles qui cherchent à nous vendre des cartes postales et des bracelets pour 1 dollar. En anglais, en français, et en espagnol, elles comptent de 1 à 10, et me brisent le cœur.


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