dimanche 28 février 2010

Un week-end inattendu (Guangzhou) part 2


Après une première journée parc et verdure, nous options pour un dimanche d'errance. D'abord aux abords de l'hôtel, sur l'île de Shamian, où demeurent des bâtiments coloniaux charmants, et où l'on apprécie de déambuler dans les rues calmes.Puis vers le fameux marché Qingping, où les choses les plus incongrues sont proposées à la vente. Il y a bien sûr tous les produits séchés, que l'on trouve déjà abondamment à HK (ce qui ne les rend pas moins bizarres), les vieilleries chinoises, que l'on trouve aussi sur le marché de temple street à Kowloon, des petits animaux, mais surtout on peut trouver des griffes de tigre ou des cornes de gazelles, non pas les gâteaux, les vraies! enfin, on ne sait pas toujours de quoi il s'agit, mais c'est pas très ragoutant. Je passe mon chemin après la photo de rigueur.



Place à la culture : je suis charmée par le Temple des Ancêtres de la famille Chen. Un mélange de gris et de couleurs, dans le style chinois, qui me rappelle les temples de Taipei.




Et tout autour, le vendeurs ambulants de brochettes, de fruits (durian, cerises, etc)



Et juste le plaisir de se perdre dans les rues presque désertes...

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Un week-end inattendu (Guangzhou) part 1

Histoire de justifier l'achat d'un visa multi entrées pour la Chine qui arrivait à expiration sous peu, je me suis décidée sur un week-end à Guangzhou, plus connue en France sous le nom de Canton. Accompagnée de Tachfine, lui aussi en quête d'un tampon chinois sur son visa encore vierge, je me levai donc aux aurores samedi dernier pour attraper le train de 8h18 à la gare de Hung Hom (« HumHum pour les intimes), qui nous déposera 1h30 plus tard à Guangzhou. Si la première gare était calme, la seconde respirait la confusion. Pas de doute sur la destination, nous étions bien arrivés en Chine. Première mission: trouver le métro. La deuxième, parvenir à acheter un ticket. En d'autres termes, se frayer un chemin vers le plan de métro, localiser la bonne station sur la carte, faire la queue derrière 120000 personnes au bas mot afin de faire de la monnaie, les distributeurs de billets n'acceptant que les pièces ou les petits billets, puis réitérer l'expérience de la queue interminable devant les machines à jetons, dont le menu était en chinois, mais, je dois l'admettre, facile d'utilisation.


Le métro, une fois encore, et je ne me lasserai jamais de le constater, n'a rien à envier à nos vieux métros européens, dignes dans le meilleur des cas de figurer chez les antiquaires. Et c'est donc assez facilement et rapidement que nous rejoignons le centre. Peu encline à vérifier de mes yeux les commentaires peu engageants du Guide du routard sur les auberges de jeunes cantonnaises, j'ai donc jeté mon dévolu sur un hôtel ancien proche de l'île de Shamian. Et quelle heureuse décision. Pour 280 RMB (env 30euros), une immense chambre twin lumineuse dont la vue donnait sur la rivière (très kitsch le soir avec tous les néons) mais cela dit relativement agréable. Enfin, je suis là pour visiter, et la dureté du lit me rappelle à l'ordre: pas le temps de lézarder! Allons visiter.

Au programme donc, le tombeau du roi des Yue du sud dont toute une salle réservée aux oreillers en céramiques retrouvés dans le tombeau. Probablement loin d'être confortables, mais très joliment décorés. Puis nous traversons le parc Yuexiu afin de rejoindre un restaurant chaudement recommandé par le guide. Et pour cause! La décoration nous emballe: un petit jardin intérieur, fleurs et poissons, verdure, qu'il nous est donné de contempler depuis les balcons qui l'encerclent.



Et puis la salle de restaurant. Cossue sans être excessive, fait rare dans ce type d'établissement chinois qui ne semblent jamais se lasser de nappes et rubans roses, de rideaux épais roses et dorés et de lustres aussi gigantesques que clinquants. Ici on reste dans le raffinement.


Même les serveurs sont aimables. Ce qui nous arrange bien car la carte est en chinois et aucune photo sur laquelle s'appuyer pour faire son choix. Il est d'ailleurs assez difficile de faire comprendre à la serveuse qu'elle aura beau nous montrer sur le menu les différentes suggestions de plats, il ne nous est pas plus facile de lire le chinois que de le parler! Alors on désigne, on pointe du doigt le plat d'une table voisine qui nous semble appétissant. Même si on ignore totalement de quoi il peut s'agir! On essaie de communiquer, mais en dernier recours, on fait confiance à la serveuse. Et nous ne sommes pas déçus. Dim sums, riz, nouilles...

Repus, nous rejoignons le jardin des orchidées. Le chemin est semé d'embûches. Car pour passer d'un parc à l'autre, il faut traverser une autoroute géante! En slalomant entre les vendeurs ambulants, nous atteignons enfin le passage souterrain.....


et nous voilà dans le jardin des délices. Autant le premier parc était agréable pour sa verdure, ses grands espaces et ses promenades labyrinthiques, autant la foule et le bruit inévitable qui l'accompagnait avait tendance à gâcher un peu le plaisir (toutes proportions gardées bien sûr) Alors ce jardins des orchidées, un peu en retrait, s'est présenté comme une oasis de paix, tant pour son calme que pour sa beauté. Quelques lanternes apportent un peu de relief dans cet environnement verdoyant. Et puis le lac s'offre enfin, surplombé par une terrasse depuis laquelle quelques couples et familles prennent le thé, discutent, jouent ou tricotent. Calmement. Tranquillement. Il fait bon de se poser un peu là, même si le soleil nous a abandonné depuis peu. La serre expose ensuite de beaux spécimens d'orchidées dont je n'ai malheureusement pas retenu le nom chinois, vous m'en excuserez.





Clou du spectacle fut la découverte de la maison de thé alors que nous étions sur le point de sortir du jardin. La maison semblait fermée. Elle était en fait tout simplement calme. Le personnel très aimable nous a conduit vers une petite pièce privée, et nous a servi un thé nous délicieux, soigneusement choisi par mes soins tout à fait au hasard! Petit rituel du thé qui nous a donné une infusion parfaite, et permis d'apprécier pleinement ce moment de tranquillité. Ambiance parfaite pour une discussion entre amis. Mais l'on peut facilement imaginer y être seul, avec pour compagnie un bon roman....



Au bout de quelques théières nous nous sommes décidés à poursuivre l'aventure, et nous avons poussé cette fois-ci en direction de la vieille ville. Il fait déjà nuit, les rues anciennes sont presque désertes et en ce début d'année lunaire, tous les magasins sont clos. Mais la promenade est cependant agréable. Je teste les capacités de mon appareil photos en prise de nuit.


Et puis tout à coup: néons, bruits, musiques, voitures, odeurs, couleurs. Shibuya peut aller se rhabiller.


J'espère sortir quelques bons clichés de l'allée des stands de nourriture. Ça n'a pas raté. Non tant pour la qualité des photos que celle des sujets. Des tas de baraques comme on en trouve au Japon ou à Hong-Kong, alignées les unes à la suite des autres, et qui vendent brochettes, tofu, nouilles, etc. Un stand cependant retient pour attention. Quelqu'un est tenté?




Rassurez-vous je n'ai vu aucun amateur. Enfin, ça à l'air....croustillant!
Dernière étape de la soirée: le dîner. Forts de notre expérience du déjeuner, nous options pour un restaurant qui selon le guide propose une carte en anglais. A mes yeux, cela ressemblai plus à du chinois, mais peut-être que je me trompe. D'ailleurs les serveurs ne savaient pas un mot de la langue de Shakespeare, mais à ce moement-là du week-end, j’avais déjà perdu espoir à ce niveau-là. Heureusement, un jeune serveur est parvenu à réunir toutes ses connaissances en la matière et nous a gratifié d’un « What tea would you like ? » suivi d’un « What would you like for lunch ? » en nous tendant un menu, sous les rires étouffées de ses collegues, qui à l’évidence n’avaient pas compris un traitre mot de notre sauveur. Phrases salvatrices et porteuses d’espoir : nous n’allions pas mourir de faim ce soir-là, voire pire, finir au 7 Eleven.

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jeudi 18 février 2010

Fireworks (CNY part 2)

Si on allait faire un tour en bateau en plein mois de février, en soirée de préférence histoire de pleinement profiter de la fraîcheur de l’air marin ? (10 degrés sans parler du vent glacial et de la pluie qui viennent nous fouetter le visage)
Mais la vue sur le Victoria Harbour est imprenable depuis le bateau (et encore plus romantique depuis la partie supérieure du bateau. Seule au milieu de l’eau, entourée des illuminations de HK, j'oublie presque le froid cinglant)


Mais si nous sommes tous là, dans les circonstances idéales pour attraper une pneumonie, c’est dans l’attente du feu d’artifice de 20minutes à l’occasion du nouvel an. Evidemment, nous ne sommes pas seuls, et petit à petit, les bateaux se regroupent au milieu du port, attentifs.

Et là, franchement, c’était époustouflant. Je ne sais pas si mon inclination naturelle pour les feux d’artifices y est pour quelque chose mais je suis subjuguée, ébahie. Devant ces explosions multicolores, la bouche ouverte de surprise et les yeux qui brillent, j’ai soudain 5 ans.
J’adore.
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Parade du nouvel an (CNY part 1)

Ma plus grande attente en ce nouvel an chinois était la fameuse parade. Celle des pétards assourdissants et des dragons géants. Nous arrivons ainsi plus de 2 heures avant l’heure prévue de la parade afin de trouver une place de choix au long de l’itinéraire (autour de TST). Le temps passe et la foule devient de plus en plus dense. Notre spot n’est pas idéal, mais au moins avons-nous une place sur la rambarde, au premier plan. Les dragons ouvrent la parade. Ils la termineront aussi. Que demande le peuple me direz-vous ? Eh bien tout le reste ! Les pétards, les autres dragons, la musique. C’est pas que les défilés de fanfares et cornemuses ne nous aient pas divertis, ni le passage des hôtesses de l’air de Cathay Pacific et des danseuses brésiliennes toute de string vêtues beaucoup plues… mais on attendait autre chose. Quelque chose de plus traditionnel. Voilà tout. J’avais pu apprécier un spectacle beaucoup plus divertissant et folklorique sur la petite place d’un village inconnu au bataillon en banlieue de Taipei, Tachfine en témoignera, que cette grande parade reconnue et attendue de tous dans cette grosse ville surpeuplée qu’est HK…
En fait, si je peux me permettre la comparaison, c’est un peu comme à Euro Disney ou il y a plus de magasins de produits dérivés de Mickey et ses amis, que de véritables attractions. Je mitraille cependant chaque groupe dans l’espoir de sortir quelques beaux cliches. Et puis soudain, le drame : je suis a court de batterie, Je suis donc obligée ( !) de profiter du spectacle pleinement. Un comble !
Eh bien au défilé du CNY a HK, il y a plus de chars de publicités ou de groupes qui n’ont rien a voir avec le thème de la soirée que de dragons et de tigres, pourtant symboles du nouvel an. J’ai l’air d’insister avec mes dragons, mais j’y tiens ! Je me sens un peu flouée sur la marchandise. Enfin, je vous laisse qq images triées sur le volet....
Même si dans le fonds je ne me suis pas ennuyée, j’étais tout simplement déçue. Est-ce que le feu d’artifice sera à la hauteur, lui ?
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jeudi 11 février 2010

Marchés aux fleurs du Nouvel An Chinois 2010 a Victoria Park


Chinese New Year…le temps des traditions… Le marché aux fleurs est une institution, et Victoria Park se transforme pour l’occasion, afin de faire étalage des fameuses plantes recherchées à l’occasion de la nouvelle année. Le moment est donc très attendu par tous les hongkongais…et moi ! Je m’empresse donc d’aller y faire un tour, armée de mon désormais fidèle ami : mon appareil photo.


Bien qu’il soit près de 20h, les allées fleuries attirent leur quota de visiteurs. Très peu d’étrangers cependant. Du monde, certes, mais quand on pense que le marché est ouvert de 8h a 1h du matin, c’est d’autant plus surprenant. C’est vrai que le spectacle vaut le détour. Aux quantités d’orangers de toutes tailles se succèdent les pêchers en fleurs (que je meurs d’envie de me procurer), les orchidées de toute beauté, les lys géants et j’en passe. Les prix sont tout à fait raisonnables, et l’on peut même supposer que tout sera bradé le dernier jour. Il y en a tellement : comment pourront-ils tout vendre ? Nous errons entre les fleurs, les gens se font photographier bien entourés de belles plantes (c’est pas hanami mais l’esprit y serait presque !)


Et puis tout à coup, l’esprit change.
C’est la foire. Et que ça gueule dans le mégaphone, interpellant le chaland pour lui vanter les mérites du dernier couteau japonais en céramique qui coupe les torchons sans effort (c’est vrai qu’ils sont extra ces couteaux), en passant par le cirage aux vertus uniques (j’extrapole car évidemment je ne comprenais pas leurs arguments commerciaux, mais cela devait bien être quelque chose de ce genre-là).
Vous l’aurez compris, on est loin de l’esprit traditionnel auquel on aurait pu s’attendre. Puis en continuant on trouve les stands des étudiants, plus motivés que jamais, qui cherchent a nous refourguer à tout prix leur stocks de tigres en peluche ou en plastique, et leurs dérivés associés : pattes géantes de tigre, casquettes, écharpes ou encore caleçons ( !). C’est de l’artillerie lourde ! Mais tout cela dans la bonne humeur et le bruit (assourdissant j’insiste). On s’éclate. C’est bel et bien la fête. Et puis tant qu’à refourguer des produits dérivés, éloignons-nous un peu du thème de l’année du tigre, et recasons autant que possible Hello Kitty, Rilakkuma et leurs amis. L’espace d’un instant, entre le bruit et Hello Kitty, je me suis crue a Shibuya!




Enfin, quasiment aphone d’avoir essayé de converser dans cette ambiance de folie, et quelque peu fatiguée du bain de foule bon enfant, je sors du Victoria Park, les tympans crevés, mais satisfaite de l’épreuve l’expérience.
Mais tout bien réfléchi, 2 nouvel an dans l’année, je crois que ça sera suffisant pour 2010 !
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Immeubles hongkongais ou l’effet domino

En attendant la finalisation du post sur le marché aux fleur du nouvel an, voici une petite réflexion que j'ai menée sur les immeubles hongkongais
Quand je pense aux immeubles de HK (ça parait redondant, car je ne vois pas ce qu’il y a d’autre à part des immeubles tous plus grands les uns que les autres), je vois des bâtiments grisâtres, parfois roses ou ocres pour les plus neufs, agrémentés d’échafaudages en bambou, et d’affreuses climatisations qui dépassent de chaque fenêtre et qui suent à grandes eaux. Mais je pense pouvoir établir une sorte de classement des différents immeubles. Vous en penserez ce que vous voudrez, la voici :

1/ le building « neuf » : il est haut, il a à peine 6ans. C’est celui qui a un gardien à l’entrée, une porte qui ferme (voire plusieurs) bien sécurisée(s) avec un code voire un interphone, des décorations pour Noël – avec le sapin et le petit Père Noël qui clignote en chantant Jingle Bells. Il est aussi décoré pour le Nouvel An chinois. Ses boîtes aux lettres sont bien gardées…L’ascenseur va de soi. Il y a même, pour les plus classes, piscine, cours de tennis, et gym club !

2/ le « chinese building » Immeuble vieillot (on n’ose demander l’année de construction), peu élevé (souvent 5 étages, comme celui où j’habite) Assez sympa si l’on habite au dernier étage, car on peut profiter du roof top (ça console d’avoir à se taper 5 ou 6 étages à pied, l’ascenseur ne faisant pas partie des options de base). Pas de gardien (on s'économise les étrennes, voilà un point positif), une porte d’entrée qui est là pour la forme, voire pour empêcher les courants d’air, mais comme elle n’est jamais fermée, tout du moins, jamais à clefs, on se demande presque son utilité. Ha si, mauvaise langue que je suis : elle fait office de boîte aux lettres taille XXS (dans lesquelles n’importe quel passant pourraient se servir s’il lui en prenait l’envie). Des paliers qui sont de véritables prolongements des intérieurs (i.e. on y laisse aisément ses chaussures, des meubles, balais, tables et j’en passe, voire des éléments « décoratifs » - il conviendra a chacun d’apprécier cette qualité- comme par exemple la statue de Bouddha taille humaine, au 3eme étage de mon immeuble, que j’aperçois à chaque fois avec contentement car je pense : « plus que 2 étages, et c’est bon »
Mon immeuble me semble assez particulier cependant. En effet, le 1er étage abrite non pas 2 appartements comme l’on pourrait s’y attendre, mais 1 logement et une échoppe. Un magasin de fruits et légumes au 1er étage d’un immeuble d’habitation, personnellement, je trouve ça surprenant. Il propose aussi des jus de fruits frais, comme cela se fait beaucoup a HK, coutume au demeurant bien appréciable (rien que dans ma portion de rue, 2 magasins le font aussi). Il n’y a a ma connaissance aucune indication de la présence de cette boutique (pas d’enseigne tape à l'œil, au néon aveuglant à l’entrée de l’immeuble, ce qui serait le minimum pour un bouiboui local). Mais ils se voient pourtant quotidiennement livrer des caisses d’oranges et de tomates. Ça doit marcher au bouche à oreille.

Je suis aussi restée perplexe sur la gestion des ordures. Le détail peut paraître absurde voire insignifiant, mais à l’heure de jeter les poubelles, je me suis retrouvée face a ce problème : où m’en débarrasser ? En France, en Espagne, en Angleterre, et je me permets de supposer dans de nombreux autres pays, il y a des bennes à ordures, ou des poubelles géantes régulièrement ramassées par les éboueurs de la municipalité. Dans mon précédent logement hongkongais, nous laissions les poubelles sur le pas de la porte de service, et je suppose que le gardien s’en chargeait, ou bien une autre personne, car les poubelles disparaissaient et je dois avouer que je n’y prêtais pas spécialement plus d’attention. Mais ce chinese building, siège de ma nouvelle résidence, me confronte désormais à l’inévitable question des ordures. Pas très glorieuse, mais pourtant bien réelle. C’est là que cela m’a frappée : je n’ai jamais vu de camion poubelle ici. Parfois on voit des hommes pousser de gigantesques chariots sur lesquels s’amoncellent les sacs plastiques bondés, prêts à exploser. Serait-ce donc ça la gestion des déchets à Hong-Kong.

Je me suis donc résolue à laisser les sacs sur le trottoir au pied de l’immeuble, non sans jeter un regard coupable à gauche, puis à droite, m’attendant à voir surgir à tout instant un passant s’indignant devant ma barbarie. Que nenni ! On ignora mon geste et je m’en accommodai fort bien. Toujours est-il que quelques heures plus tard mes poubelles avaient disparu. Et c’est ainsi que ça se passe depuis 3 mois maintenant. Mais je ne manque jamais de jeter un regard transversal à chaque fois. On ne sait jamais…

3/ Une déclinaison du chinese building pourrait être ce que j’appelle « les immeubles qui s’effondrent »
Étrange catégorie d’habitation me direz-vous. Effectivement. Mais leur existence a fait pas mal de bruit à la fin du mois de janvier lorsqu’un immeuble s’est tout simplement effondré, je dirai même effrité, en faisant 4 morts et des blessés.

Quand je vois combien mon building tremble lorsqu’il y a des travaux dans la rue d’à coté, c’est loin d'être rassurant.
Enfin cela a ouvert le dossier des immeubles vétustes de HK. Je pense que c’est un vaste programme.

Un article relatant l’événement :

http://sc.info.gov.hk/gb/www.news.gov.hk/en/category/infrastructureandlogistics/100129/html/100129en06004.htm

Et sa suite :

http://www.scmp.com/portal/site/SCMP/menuitem.2c913216495213d5df646910cba0a0a0/?vgnextoid=303022d8718b6210VgnVCM100000360a0a0aRCRD&vgnextfmt=teaser&ss=Hong+Kong&s=News



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