Ou comment bien occuper sa soirée

Bon alors j'ai aussi vue la fameuse symphonie des lumières

En fait t'es a Kowloon, et puis t'as une vue sur Hong Kong et tous ses buildings qui se dressent en face de toi. C'est d'autant mieux si t'es arrivé à Kowloon par bateau (ya un ferry qui part de Central, ou de Wanchai, donc depuis l'île de Hong-Kong), mais bon tu peux venir en métro ou en bus ça marche aussi. Alors c'est chouette, ya tous les bâtiments tout moches qui se dressent là devant toi, bon yen a ils sont pas trop mal, faudrait pas tout dénigrer quand même. Et puis ya toutes les pub pour les grandes marques, alors tu les reconnais. Bon tu te dis ca vaut pas la vue de Shanghai mais bon. En plus c'est rigolo parce que comme tu travailles et t'habites là, bah t'essaies de reconnaître les bâtiments. Et puis petit à petit la nuit tombe, et les buildings s'illuminent peu à peu. Et là, même ceux que tu trouvais trop laids, bah ils sont plus si affreux que ça, et puis tout à coup il fait carrément nuit, il est 20h, et une voix s'élève et te baraguine un truc en Chinois, suivi de la traduction anglaise. Et là tu comprends que LE spectacle va commencer. Alors ça fait un peu Jean-Michel Jarre, ya de la ,usique bien forte et que t'aimes pas trop, et puis les bâtiments se mettent à clignoter, faire des jeux de lumières, de slasers. Et puis pour une raison inconnue ça s'arrête pas, et sans t'en rendre compte, alors que tu commentais la scène avec tes potes (parce que bien sûr t'es pas venu tout seul comme un abruti, t'as amené du renfort), tu réalises que tu tournes le dos au spectacle, et que t'es carrément en train de discuter d'autre chose. Tout simplement parce que ce spectacle "à ne pas rater" bah il est un peu naze. Mais t'es arraché à ton discours et ramené à la réalité qui t'entoure pour une sorte de bouquet final, où la musique et les lumières s'emballent un instant, et puis tout s'arrête subitement.

Ouf.

T'attends les applaudissements qui suivent en général les feux d'artifices (ou les concerts de JM Jarre, je suppose). Mais yen n'a pas. Puis t'es emporté par la marée humaine jusqu'au ferry de retour.