mardi 8 février 2011

Red packets et autres réjouissances


Heureuse période du nouvel an chinois, et ses petites enveloppes rouges contenant les étrennes traditionnellement versées aux enfants par leurs parents, aux employés par leur manager, etc. Et ma chère compagnie ne manque pas a son devoir !

Cela dit moi non plus. Je vais faire la queue a la banque quelques jours plus tôt, pour retirer des billets tous neufs, afin de les distribuer aux (nombreux) gardiens de l'immeuble. On dirait qu'ils en ont embauché quelques nouveaux juste avant les fêtes! :)
Et les enveloppes restantes, elles vont dans l'oranger! (oranger produits ici-même dans les Nouveaux Territoires)


Bonne année du lapin a tous !



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lundi 31 janvier 2011

Bonne année du lapin


Cette année la nouvelle année chinoise débute le 3 février. Nous entrons dans l’ère du lapin. Le 16 janvier, le MTR (compagnie de métro a HK) lançait deux cartes de transport « spécial année du lapin »

Cela fait déjà plusieurs jours que les cartes sont épuisées. Les miennes ont bien sur été achetées le matin-même de leur mise en vente.

Hong Kong post a aussi émis son lot de produits philatéliques célébrant la nouvelle année à venir : timbres, cartes postales et autres décorations à l’effigie du lapin étaient en précommande sur leur site internet. Le 22 janvier, on observait une file d’attente infinie a la poste, car ils tamponnaient les courriers d’un sceau spécial pour le nouvelle année lunaire. Il va sans dire que le dimanche soir, en consultant le site de la poste, 99% des produits étaient en rupture de stock.

Chinese New Year (CNY) c’est aussi l’époque des marches aux fleurs. J’avais déjà bien profite du claustrophobique marche aux fleurs de Victoria Park l’année dernière. Je n’ai pas failli à la tradition cette année en allant faire un tour au marché de Prince Edwards. En plus du marché permanent, bon nombre de commerçants ambulants venus pour l’occasion. Les rues sont peuplées de petits orangers, et de fleurs de toutes sortes et de toutes les couleurs : lys, orchidées, œillets, … Beaucoup plus aéré que le marché de Victoria Park, et proche de la maison : parfaite combinaison pour se lancer dans une folie dépensière. Et puis, ca porte bonheur ! Je suis finalement rentrée avec un petit mandarinier, une belle branche aux boules rouges qui me rappelle les dessins sur rouleau à l’encre de chine,

et un « 五代同堂 », « Solanum Mammosum”. La coutume est de fleurir les maisons, les échoppes, mais aussi d’offrir des fleurs pour la nouvelle année, en guise de bonne fortune, ou autres vœux. D’après mes recherches rapides, le Solanum Mammosum, parfois aussi apparemment appelé « Nipple fruit » symbolise de son nom chinois « 5 générations vivant ensemble » : je crois que ca symbolise 5 générations d’une famille qui peuvent vivre ensemble.

J’ai aussi trouve les significations suivantes :

1. Narcissus and Peonies: prosperity

2. Peach blossoms: longevity

3. Tangerines or oranges with emerald leaves-long-lasting relationships, “fruitful” marriages

4. Pussy willow-growth: prosperity

5. Kumquat: good fortune, wealth

6. Quince blossoms: prosperity

7. Plum blossoms: fortitude

Bon, ça tourne toujours autour du même thème, mais j’ai désormais un arbre porte-bonheur qui égaie le salon, tel un sapin de Noel. Il ne manque plus que les petites enveloppes rouges contenant les étrennes. Mais pour sécuriser le sort, je retournerais bien acheter quelques kumquats ce soir en rentrant du boulot !

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dimanche 30 janvier 2011

Ya pas de petites economies

Je prenais le métro très souvent quand j’habitais sur l’île. Je le prends tous les jours depuis que je me suis exilée à Kowloon. Contrairement au métro parisien ou londonien, c’est plutôt agréable de prendre le métro à Hong-Kong. Il est certes bondé à toute heure du jour ou de la nuit, quel que soit le jour de la semaine, (même du monde à 7h du matin un dimanche, pas foule certes, mais parfois peu de places assises, non pas que je me lève à 7h tous les dimanches, mais je m’égare…), mais il est régulier, toujours propre, climatisé et bien sur, jamais en grève (ni en travaux).
Quand je dis « agréable » je veux surtout souligner qu’il ne sent pas mauvais, qu’un voyage est tout à fait supportable, qu’on ne se sent pas sur le point d’être victime d’un vol ou d’une agression. Mais je n’imagine pas non plus spécialement vouloir y passer du temps : telle une gare, c’est un lieu de passage, mouvementé, grouillant, fatiguant.
Et pourtant, j’ai remarqué un phénomène assez étrange mais cependant répandu : les RDV dans le métro. Je ne parle pas des habituels rendez-vous que l’on se donne parfois à telle ou telle sortie du métro, afin de se retrouver plus facilement avant d’aller prendre un café au Pacific Coffee du coin. Je parle de RDV ou la deuxième partie des retrouvailles que je mentionnais plus tôt passe à l’as. En effet, pourquoi sortir du métro quand on peut discuter tranquillement d’un coté et de l’autre de la barrière. C’est ainsi que j’ai vu, non pas ou fois ou deux, mais quotidiennement, des gens se retrouver dans le métro, l’un restant dans la zone payante et le second à l’extérieur. Il s’agit parfois d’une rencontre brève : un bail à signer, un chèque à échanger, ou des papiers à remettre. D’autre fois de longues discussions s’ensuivent sans que ni l’une ni l’autre des parties n’ait l’idée ni l’envie de franchir la zone payante (à 10HKD tout au plus) afin de poursuivre la discussion dans un lieu plus approprié, sinon plus confortable. L’un des RDV les plus incongrus à mon avis reste celui illustre ci-dessous, ou je laisse libre cours a l'imagination pour savoir ce qu'ils trafiquent. Ça ne parait décidément vraiment inopiné.

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dimanche 28 novembre 2010


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Epilogue (Cambodge, part 5/5)

Les vacances sont finies.
D’une petite semaine au Cambodge je retiendrai ceci :
-Les rues souvent poussiéreuses encombrées de 2 types de véhicules : de gros 4x4 ou des motos sur lesquelles sont juchées jusqu'à 5 ou 6 personnes, souvent encombrés d'un monticule d'objets volumineux
-les moines : ceux qui font la quête tous les matins, ceux qui voyagent sur les mobylettes, ceux qui fument une cigarette après avoir visité Angkor Wat…
-Les gens qui dorment dans la rue, dans hamac accroché entre 2 arbres, ou sur leur tuk-tuk (mais aussi malheureusement les familles entières qui dormaient dehors)
-« lady you wanna buy ? » »you wanna beer, sir, sir, 1 dollar » (dès 8h du matin)
-les temples majestueux et inoubliables d’Angkor
-la délicieuse nourriture khmère
-et bien sur, les sourires dont j’ai été gratifiée tout au long du séjour
















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vendredi 26 novembre 2010

Changement de saison

En attendant la suite de mes aventures au Cambodge, un petit point santé. Sur MA santé. :)

J'ai la crève.
Ca fait deja plus d'une semaine. Je suis passée par le stade fievre, faiblesse, mal de gorge, bronchite (en cours), et un rhume qui pointe son nez.

Et je rigole, parce qu'on me dit que c'est peut-être du au changement de saison...

On est quand même bientôt en décembre... je le rappelle, au cas ou ce n’était pas clair avec la météo de la semaine....

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vendredi 12 novembre 2010

Battambang (Cambodge part 4)



La dernière étape du voyage a pour objet de découvrir une partie non touristique du pays. La campagne aux alentours de Battambang, la deuxième ville du pays, étant réputée pour sa beauté, je n’hésite pas un instant à m’embarquer pour une traversée de 7 (longues) heures sur le bateau qui traverse le gigantesque lac Tonlé Sap. Il y avait la version bon marché et rapide (enfin, rapide, moins lente disons, celle qui consistait à partir par la route, pour 5dollars) mais j’ai choisi la version « luxe » à 20 USD. Le principe ? Faire vanter les mérites d’une traversée par voie fluviale dans tous les guides touristiques et forums, puis entasser un maximum de touristes bruyants et remuants, sur une embarcation bancale, dont j’avais peur qu’elle prenne l’eau, et... Voila ! Eh oui c’est tout, parce que la traversee scénique n’est pas transcendante. On s’attendrait à traverser une espèce de jungle en bateau, voir des animaux ou … que sais-je. À l’arrivée, on s’endort devant un paysage répétitif : un lac sans fin parsemé d’arbustes. Les seuls moments intéressants sont les passages dans les villages flottants. Mais le voyage est déjà tellement long et le radeau suffisamment surchargé, sans qu’on ait réellement besoin d’y ajouter un nombre conséquent de villageois et leur barda. Je ne sais pas si c’était pour faire « authentique » ou quoi, mais j’ai trouvé mon voyage de retour de Battambang à Phnom Penh en car autrement plus « authentique », sûr, moins cher et confortable (et tous les Cambodgiens qui nous dévisageaient dans le bus, car il n’y avait pas d’autre étrangers, et qu’il ne doit pas y en avoir souvent. C’était amusant). Bref, si c’était moins long et moins cher, (moins surpeuplé aussi) je recommanderais peut-être l’expérience, mais là, je trouve qu’on peut questionner la légitimité du voyage par voie navigable. Voila cependant quelques sourires sur le chemin:

Battambang à beau être la deuxième ville du pays, on dirait plutôt un gros bourg. La vie semble s’organiser autour du marché central. Evidemment je ne sais pas grand-chose de la ville, mais il y a quelque-chose d’agréable à se promener dans une « vraie » ville, une ville qui ne vit pas du tourisme, mais d’activités économiques propres. Le touriste qui passe difficilement inaperçu au Cambodge, est vu ici comme une curiosité, plutôt que comme un distributeur de billets américains ambulant. Mais c’est aussi ici que j’ai vu beaucoup de mendiants, alors que jusqu'à présent, tous me réclamaient un dollar en échange de quelque-chose. (A bien y repenser, je n’ai pas vu de mendiants depuis bien longtemps d’ailleurs…).
La première journée a donc consisté en un repérage rapide de la ville, à très bien manger pour la moitié des prix pratiques à PP ou Siem Reap, eux-mêmes déjà très raisonnables. (Pour un ordre d’idée un plat qui serait propose à 5 ou 6 USD dans la capitale ou à Angkor sera à la moitié du prix à Battambang, sans baisser en qualité, au contraire. J’avoue n’avoir mangé que dans des restaurants qui offraient une carte en anglais). Battambang est une ville coloniale aux bâtiments un peu défraichis, mais elle est animée par endroits, plus calmes par d’autres. Le lendemain, un chauffeur de tuk-tuk très sympathique nous a conduits dans la campagne alentours.
Nous avons rencontré une famille qui confectionnait des galettes de riz, une autre qui fabriquait des nouilles (ci-dessous)
et suivi le processus de fabrication de la pate de poisson (ca sent fort).
J’ai enfin pu gouter au « bamboo sticky rice » qui m’intriguait depuis le début du voyage (un mélange de riz gluant et de haricots rouges cuits dans des bambous, et souvent vendus au bord de la route), dans les photos ci-dessous, vendus par deux vieilles femmes qui berçaient un bébé dans un hamac tandis que les bambous grillaient, et mangé du pain délicieux dans un marché quelconque.
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