samedi 24 avril 2010
Yangshuo (suite)
Après la balade en "bamboo boat", nous retournons à pied vers le village et je me félicite d'être venue avec mes bottes en plastique, fidèles amies des jours de typhon.Très agréable, fréquenté des touristes dans une proportion tout à fait raisonnable, il fait bon s'y promener.
Mon objectif ne me permet pas de prendre les photos que je souhaite, mais je solutionne cette frustration rapidement : je reviendrai, et mieux équipée cette fois!
Pour la dernière matinée, j'opte pour une découverte à vélo des environs de Yangshuo. J'observe les paysans travailler dans leurs rizières, et patauger dans la boue, les buffles manger l'herbe verte dans un moment de répit, les véhicules rouler au milieu de la route ignorant les marquages au sol et klaxonnant pour annoncer leur passage. je m'arrête pour prendre quelques photo, peine à pédaler sous le soleil, et prends de la vitesse pour ressentir un peu d'air frais. C'est la liberté.
Nous profitons des paysages jusqu'à l'aéroport
Tout le trajet est un plaisir
Mon objectif ne me permet pas de prendre les photos que je souhaite, mais je solutionne cette frustration rapidement : je reviendrai, et mieux équipée cette fois!Pour le déjeuner, nous jetons notre dévolu sur un agréable restaurant qui nous a servi de délicieux plats. La jeune fille qui le tenait débarrasse rapidement son ordinateur portable qui occupait la dernière table disponible. J'aime ce genre de contraste. On se croirait au fin fond de la campagne chinoise, (enfin c'est tout a fait le cas) mais on n'est pas coupe du monde pour autant!
La soirée qui s'ensuit est fabuleuse. Nous assistons au fameux spectacle intitule Impression on Sanjie Liu. C'est une performance réalisée sur la rivière Li, dans le décor naturel des pains de sucre. Des danseurs évoluent tour a tour sur l'eau, ou des radeaux, sous des éclairages sans cesse renouvelés. Les costumes sont somptueux, la musique est agréable. Tout est grandiose sans être kitsch, on ne s'ennuie pas et cela reste indescriptible. J'étais ébahie tout au long de l'événement.
http://www.guilin-yangshuo-guide.com/yangshuo-light-show.html
Malheureusement la pluie qui commence termine le spectacle un peu brutalement, mais nous avons eu de la chance: elle n'a pas interrompu la prestation, et c'est tant mieux.
L'expérience ne pouvait être complète sans une excursion en groupe. Nous rejoignons donc un groupe de touristes Chinois et expérimentons le tourisme de masse.
Je regrette que nous n'ayons pas eu de casquette pour nous repérer. Enfin, on ne peut pas tout avoir. Nous allons donc visiter un parc modestement nomme Shangri-la.
Mais j'avoue que c'est très agréable (mis a part les explications des guides chinois qui crient a tue tête dans leur mégaphone)
http://www.guilinchina.net/yangshuo-travel/shangri-la.htm
Vous me refaites la même avec les boules Quiès et j'achète!
Ce que j'apprécie beaucoup dans ce lieu, c'est son environnement. Il est situe au milieu des rizières, et pourtant on est encore et toujours encercle de ces montagnes. J'ai d'ailleurs cette impression permanente d'être entourée de pains de sucre. Ou que nous allions, la ligne d'horizon est celle de ces petites collines.
Nous allons nous promener un peu le long de la route près des champs, puis faire un tour au marche du village, on ne peut plus local! Le soleil daigne même faire une apparition éclair.
La soirée qui s'ensuit est fabuleuse. Nous assistons au fameux spectacle intitule Impression on Sanjie Liu. C'est une performance réalisée sur la rivière Li, dans le décor naturel des pains de sucre. Des danseurs évoluent tour a tour sur l'eau, ou des radeaux, sous des éclairages sans cesse renouvelés. Les costumes sont somptueux, la musique est agréable. Tout est grandiose sans être kitsch, on ne s'ennuie pas et cela reste indescriptible. J'étais ébahie tout au long de l'événement.
http://www.guilin-yangshuo-
Malheureusement la pluie qui commence termine le spectacle un peu brutalement, mais nous avons eu de la chance: elle n'a pas interrompu la prestation, et c'est tant mieux.L'expérience ne pouvait être complète sans une excursion en groupe. Nous rejoignons donc un groupe de touristes Chinois et expérimentons le tourisme de masse.
Je regrette que nous n'ayons pas eu de casquette pour nous repérer. Enfin, on ne peut pas tout avoir. Nous allons donc visiter un parc modestement nomme Shangri-la. Mais j'avoue que c'est très agréable (mis a part les explications des guides chinois qui crient a tue tête dans leur mégaphone)
http://www.guilinchina.net/Vous me refaites la même avec les boules Quiès et j'achète!
Ce que j'apprécie beaucoup dans ce lieu, c'est son environnement. Il est situe au milieu des rizières, et pourtant on est encore et toujours encercle de ces montagnes. J'ai d'ailleurs cette impression permanente d'être entourée de pains de sucre. Ou que nous allions, la ligne d'horizon est celle de ces petites collines.
Nous allons nous promener un peu le long de la route près des champs, puis faire un tour au marche du village, on ne peut plus local! Le soleil daigne même faire une apparition éclair. 
Pour la dernière matinée, j'opte pour une découverte à vélo des environs de Yangshuo. J'observe les paysans travailler dans leurs rizières, et patauger dans la boue, les buffles manger l'herbe verte dans un moment de répit, les véhicules rouler au milieu de la route ignorant les marquages au sol et klaxonnant pour annoncer leur passage. je m'arrête pour prendre quelques photo, peine à pédaler sous le soleil, et prends de la vitesse pour ressentir un peu d'air frais. C'est la liberté.
Nous profitons des paysages jusqu'à l'aéroportTout le trajet est un plaisir
20 Yuans
Je songe à lancer une nouvelle série d'articles, dont celui-ci serait le premier: la Chine à travers ses billets de banque
Comme vous pouvez le voir, le billet de 20 Yuans représente un magnifique paysage montagneux, souvent représente dans les peintures traditionnelles chinoises, en particulier les peintures à l'encre de Chine sur rouleau, que j'affectionne tant.
Ces paysages s'inspirent en réalité de la région de Guilin, et les fameux pains de sucre qui bordent la rivière Li, et parsèment plus généralement la région.A peine sorties de l'aéroport, nous optons pour le moyen de transport le plus long (et le moins cher) afin de regagner Guilin d'abord, puis Yangshuo par la suite. Le ciel est bas, il bruine, et la température avoisine les 15 degrés: on aurait pu espérer meilleure météo pour un court séjour au vert. Pour être vert, c'est bien vert. Cela nous met la puce a l'oreille: le soleil doit souvent céder sa place a la pluie. D'ailleurs les rizières que nous apercevons tout au long du trajet attestent bien de l'humidité de la région. Allons, ne soyons pas pessimiste, tout peut s'arranger!
Une fois dans le centre de Guilin et la gare de bus trouvée, je repère le nom Yangshuo en hiéroglyphes, et achète 2 billets. Juste le temps de monter et nous voici parties pour un trajet de près de deux heures, dans une pénombre totale.
Je crois deviner des montagnes autour de moi, mais est-ce le fruit de mon imagination? L'excitation grandit : a quoi ressemblera notre environnement en plein jour?
Nous trouvons l'hôtel sans soucis. Sans le savoir j'ai été bien inspirée: l'hôtel se situe a deux pas de la gare de bus, et tout à fait à l'entrez de West Street, la rue piétonne commerçante par excellence. Pavée, elle offre de part et d'autre une succession de restaurants, bars et boutiques de souvenirs en tous genres. la parfaite rue touristique. A une différence près: l'artisanat propose dans la majorité des boutiques est attrayant, joli, charmant. On sent que malgré le marchandage, on ne va pas faire des économies, et on reviendra les bras chargés!
Le réveil est matinal tant la curiosité me ronge. Que se cache derrière les rideaux?
Le soleil est absent, les nuages et la brume toujours bien présents, et pourtant les montagnes sont visibles tout autour. Je ne peux pas attendre que maman se lève. Après une douche rapide mais en toute discrétion, je m'éclipse de l'hôtel pour un repérage matinal du coin, l'appareil à la main. Quel changement par rapport à la veille au soir (et quel soulagement!). La frénésie de fièvre acheteuse qui envahissait la rue, et la musique assourdissante des bars destines a la jeunesse chinoise, a laisse place a une charmante rue pavée désertée de tout passant et vendeur ambulant. Le calme règne. Si l'on s'éloigne un peu on pourra même apercevoir un homme faisant du tai-chi, un peu en retrait. Je cherche a me rapprocher de la rivière, puisque je suis avant tout la pour ca. Les pains de sucre se laissent deviner derrière les nuages et la brume, et je sens tout de suite que cette journée sera un pur bonheur visuel.
Quelques racoleurs matinaux me proposent déjà un tour un radeau, mais il est encore assez aise de refuser. Une fois mes repères pris, et déjà quelques photos a mon actif, je rentre à l'hôtel afin de mettre en place le plan d'attaque de la journée.
Minibus vers Xingping, où un guide nous attendra à l'arrivée. La seule expérience du minibus vaut le detour. Une douzaine de places que l'assistante du chauffeur tente de remplir avant de réellement se mettre en route. C'est ainsi que nous faisons le tour du quartier à vitesse de tortue, la portière grande ouverte, pendant que la jeune fille crie a qui veut bien l'entendre la destination du véhicule. Petit à petit le bus se remplit, les passagers s'entassant comme ils le peuvent utilisant chaque espace disponible. C'est bon, nous voila au complet, on peut y aller !
Le trajet m'émerveille. Nous traversons des villages, des rizières, dépassons des camionnettes à l'arrière desquelles voyagent des familles entières. Me voila enfin "ailleurs".
Une fois arrivées à Xingping le guide nous reconnait sans problème. Facile: nous sommes les seules occidentales. Nous montons à bord de sa moto-taxi ou je ne sais pas comment ils appellent ce moyen de transport, et nous avançons brinqueballant vers la rivière. Les radeaux sont alignés, attendant le client de pied ferme.
Nous voici en route. Je ne sais pas comment décrire ce qui s'est passe ensuite. C'était de l'émerveillement constant. Les montagnes se dessinant peu a peu a travers la brume. Je sais déjà qu'aucune de mes photos ne pourra rendre compte de ce que je suis en train de voir. Les peintures de mes rêves sont en train de prendre vie sous mes yeux. Elles sont à portée de main, ou suis-je dans un musée en 3 dimension? Le froid me rappelle a la réalité. Mais il fallait bien ca. Le paysage du fameux billet de 20 yuans se détache face a nous. C'était donc vrai! C'est exactement le même!
Au bout d'une heure de balade, le radeau s'arrête sur une espèce de butte de terre, où nous attendent les vautours. Enfin, les vendeurs ambulants de produits en tous genre.
Quelques petits stands de nourriture, un homme aux cormorans, et des toilettes de fortune.
L'homme aux cormorans se balade avec un grand bateau sur les épaules, aux extrémités duquel sont attaches des oiseaux. L'idée est de le faire porter aux touriste échoués sur son ilot, les photographier puis leur vendre la photo. Voila ce que ca donne :
Alors ne me demandez pas comment au milieu de nulle part, où l'on vous vend des brochettes frites 2 yuans la pièce, un homme peut surgir avec un appareil photo super sophistiqué coûtant des centaines d'euros, puis imprimer et plastifier une photo en deux temps trois mouvements, mais c'est bien ce qui s'est passé.
Puis on repart dans l'autre sens, avec le même sourire béat aux lèvres qu'à l'aller. Et on se dit que ca valait le détour.
Ces paysages s'inspirent en réalité de la région de Guilin, et les fameux pains de sucre qui bordent la rivière Li, et parsèment plus généralement la région.A peine sorties de l'aéroport, nous optons pour le moyen de transport le plus long (et le moins cher) afin de regagner Guilin d'abord, puis Yangshuo par la suite. Le ciel est bas, il bruine, et la température avoisine les 15 degrés: on aurait pu espérer meilleure météo pour un court séjour au vert. Pour être vert, c'est bien vert. Cela nous met la puce a l'oreille: le soleil doit souvent céder sa place a la pluie. D'ailleurs les rizières que nous apercevons tout au long du trajet attestent bien de l'humidité de la région. Allons, ne soyons pas pessimiste, tout peut s'arranger!
Une fois dans le centre de Guilin et la gare de bus trouvée, je repère le nom Yangshuo en hiéroglyphes, et achète 2 billets. Juste le temps de monter et nous voici parties pour un trajet de près de deux heures, dans une pénombre totale.
Je crois deviner des montagnes autour de moi, mais est-ce le fruit de mon imagination? L'excitation grandit : a quoi ressemblera notre environnement en plein jour? Nous trouvons l'hôtel sans soucis. Sans le savoir j'ai été bien inspirée: l'hôtel se situe a deux pas de la gare de bus, et tout à fait à l'entrez de West Street, la rue piétonne commerçante par excellence. Pavée, elle offre de part et d'autre une succession de restaurants, bars et boutiques de souvenirs en tous genres. la parfaite rue touristique. A une différence près: l'artisanat propose dans la majorité des boutiques est attrayant, joli, charmant. On sent que malgré le marchandage, on ne va pas faire des économies, et on reviendra les bras chargés!
Le réveil est matinal tant la curiosité me ronge. Que se cache derrière les rideaux? Le soleil est absent, les nuages et la brume toujours bien présents, et pourtant les montagnes sont visibles tout autour. Je ne peux pas attendre que maman se lève. Après une douche rapide mais en toute discrétion, je m'éclipse de l'hôtel pour un repérage matinal du coin, l'appareil à la main. Quel changement par rapport à la veille au soir (et quel soulagement!). La frénésie de fièvre acheteuse qui envahissait la rue, et la musique assourdissante des bars destines a la jeunesse chinoise, a laisse place a une charmante rue pavée désertée de tout passant et vendeur ambulant. Le calme règne. Si l'on s'éloigne un peu on pourra même apercevoir un homme faisant du tai-chi, un peu en retrait. Je cherche a me rapprocher de la rivière, puisque je suis avant tout la pour ca. Les pains de sucre se laissent deviner derrière les nuages et la brume, et je sens tout de suite que cette journée sera un pur bonheur visuel.
Quelques racoleurs matinaux me proposent déjà un tour un radeau, mais il est encore assez aise de refuser. Une fois mes repères pris, et déjà quelques photos a mon actif, je rentre à l'hôtel afin de mettre en place le plan d'attaque de la journée. Minibus vers Xingping, où un guide nous attendra à l'arrivée. La seule expérience du minibus vaut le detour. Une douzaine de places que l'assistante du chauffeur tente de remplir avant de réellement se mettre en route. C'est ainsi que nous faisons le tour du quartier à vitesse de tortue, la portière grande ouverte, pendant que la jeune fille crie a qui veut bien l'entendre la destination du véhicule. Petit à petit le bus se remplit, les passagers s'entassant comme ils le peuvent utilisant chaque espace disponible. C'est bon, nous voila au complet, on peut y aller !
Le trajet m'émerveille. Nous traversons des villages, des rizières, dépassons des camionnettes à l'arrière desquelles voyagent des familles entières. Me voila enfin "ailleurs".
Une fois arrivées à Xingping le guide nous reconnait sans problème. Facile: nous sommes les seules occidentales. Nous montons à bord de sa moto-taxi ou je ne sais pas comment ils appellent ce moyen de transport, et nous avançons brinqueballant vers la rivière. Les radeaux sont alignés, attendant le client de pied ferme.
Nous voici en route. Je ne sais pas comment décrire ce qui s'est passe ensuite. C'était de l'émerveillement constant. Les montagnes se dessinant peu a peu a travers la brume. Je sais déjà qu'aucune de mes photos ne pourra rendre compte de ce que je suis en train de voir. Les peintures de mes rêves sont en train de prendre vie sous mes yeux. Elles sont à portée de main, ou suis-je dans un musée en 3 dimension? Le froid me rappelle a la réalité. Mais il fallait bien ca. Le paysage du fameux billet de 20 yuans se détache face a nous. C'était donc vrai! C'est exactement le même!
Au bout d'une heure de balade, le radeau s'arrête sur une espèce de butte de terre, où nous attendent les vautours. Enfin, les vendeurs ambulants de produits en tous genre.
Quelques petits stands de nourriture, un homme aux cormorans, et des toilettes de fortune.
L'homme aux cormorans se balade avec un grand bateau sur les épaules, aux extrémités duquel sont attaches des oiseaux. L'idée est de le faire porter aux touriste échoués sur son ilot, les photographier puis leur vendre la photo. Voila ce que ca donne :
Alors ne me demandez pas comment au milieu de nulle part, où l'on vous vend des brochettes frites 2 yuans la pièce, un homme peut surgir avec un appareil photo super sophistiqué coûtant des centaines d'euros, puis imprimer et plastifier une photo en deux temps trois mouvements, mais c'est bien ce qui s'est passé.Puis on repart dans l'autre sens, avec le même sourire béat aux lèvres qu'à l'aller. Et on se dit que ca valait le détour.
jeudi 15 avril 2010
Suite de l'article sur le white day de Seoul
Le phénomène qui m'avait marqué à Séoul sur les couples vêtus de la même façon a fait l'objet d'un article récemment, et il me fallait le partager absolument. Ne serait-ce que pour les photos.
Dans quel couple vous reconnaitrez-vous?
http://www.chinahush.com/2010/04/12/the-aesthetics-of-two-in-defense-of-childishness/
Dans quel couple vous reconnaitrez-vous?
http://www.chin
vendredi 9 avril 2010
Tu paries?
Tous les mercredis, c'est l'euphorie à Happy Valley. Happy Valley, c'est un quartier chic et tranquille de Hong-Kong, quartier résidentiel relativement prisé suffisamment en retrait pour être au calme, mais pas non plus isolé loin tout là-bas au fin fond des Nouveaux Territoires. Enfin, à mon avis, pas idéal, mais il a une attraction majeure : son champs de course. Ainsi, tous les mercredis, à partir de 20h30, tout Hong-Kong se réunit pour parier et boire, ou boire et parier, ou bien dans mon cas prendre des photos. (Il y a aussi une dernière catégorie, celles qui se sont crues en boite de nuit et arrivent pomponnées, maquillées, et toute de Pimkie vêtues, ce qui ajoute au folklore de l'événement hebdomadaire)
On parcourt fébrilement son journal, on tente de décrypter les statistiques du panneau lumineux, on inspecte avec attention les chevaux qui défilent avant chaque course, on se concerte, puis on court parier sur le canasson favori, et puis on croise les doigts et on hurle dans la dernière ligne droite!
Cheung Chau
C'est par une très belle journée de printemps que je me suis décidée à aller faire un tour sur l'île de Cheung Chau, île de pêcheur au large de Hong-Kong. Bien trop ensoleillée pour faire de belles photos, mais un temps idéal pour se promener et oublier les tristes jours bien gris qui sont notre quotidien depuis près de 2 mois. Depuis mon passage à vide de visites locales, je dois dire que Cheung Chau m'a immédiatement conquise. En contraste total avec la tranquillité de Lamma, on débarque sur un port bourdonnant d'activité, et on ne veut qu'une seule chose, se fondre dans la foule et explorer plus avant cet environnement fébrile. La foule certes, mais elle se distingue de celle de Hong-Kong, fatigante et presque agressive. Ici, on se sent à des milliers de kilomètres, comme dans un monde étranger, estival, folklorique. Les enseignes de supermarchés locales (Wellcome, Park'n Shop et j'en passe sont cependant là en toile de fonds pour nous ramener à la réalité). Mais je préfère détourner le regard vers le port et ses bateaux colorés, et la beauté de la mer, tout en slalomant entre les vélos qui sont ici une attraction bien prisée.
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