dimanche 2 août 2009

Un nouveau départ

Ça me fait toujours quelque-chose de déménager dans un nouvel endroit, dans une nouvelle ville, et a fortiori dans un nouveau pays! Je suis trop émotive sûrement, les larmes me montent aux yeux, et je ne sais pas pourquoi. C'est peut-être la prise de conscience qu'une fois de plus il faudra se réinstaller, s'approprier un nouvel endroit, connaître de nouvelles personnes alors qu'on en a laissé déjà plein derrière nous, que l'on aime et qui nous manquent....
Je suis donc prise d'un élan de mélancolie (sans accentué du fait que quelques jours plus tôt j'étais en vacances a Londres et en France, et que j'ai revu tellement de personnes qui comptent pour moi que je me suis demandé ce qui me poussait une fois de plus à m'exiler)
Je devrais être habituée depuis le temps. Mais c'est tout le contraire en fait. Parce que déménager, c'est pas comme les vacances. On ne sait jamais vraiment quand ça sera fini, ni où on ira après. Je rentrerai peut-être. Rentrer...mais où? Je ne sais pas si cela veut encore dire quelque-chose...J'en arrive au point où j'ai habité autant de temps à l'étranger qu'à Paris. 4Ans à Paris et que de bons souvenirs.
Et me voilà dans ce bus hong-kongais me menant au Wesley, l'hôtel que la SG me fournit gracieusement pendant deux semaines.... Des chansons langoureuses à fonds les manettes, pas possible d'en réchapper, et une clim glaciale qui me frappe dans l'œil droit quand je détourne la tête... Quelle contraste avec la chaleur écrasante de l'extérieur. Quasiment 30degrés à minuit....
S'accoutumer une fois de plus. S'approprier cette ville, pour que lorsque je dirai Wanchai ou Causeway Bay, ça me parle autant que Roppongi ou place de la Sorbonne.
Cela dit, la grosse différence, c'est que cette fois-ci, on reprend les mêmes personnes qu'à Tokyo, et on plante le décor a HK. À quelque-chose près... (qui a son importance...)
Finalement, toute cette appréhension, c'est dû à la recherche de l'appart, la crainte des colocataires que je vais trouver, etc..tout ça pour 5 pauvres mois. Et qu'il faudra remettre ça, ailleurs, encore...
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