Bali: repos et snorkelling à l'est (cote d'Amed, plage de Lipah) (4/5)

Mercredi 21 sept:

Il est temps de reprendre la route. L'hôtel d'Amed a arrangé le transport : 420000IDR (35 eur) pour une voiture et chauffeur pour la journée, qui vient nous chercher à l'hôtel et nous conduire à Lipah, sur la cote est de Bali. En chemin, arrêts prévus à Celuk (artisanat de l'argent), Candidasa pour déjeuner, le Water Palace et puis un aperçu des rizières de Tirtagangga (j'adore les rizières...)

L'arrêt de Celuk n'est finalement qu'un gros magasin qui explique rapidement comment les bijoux en argent sont fabriqués (argent en provenance de Sumatra majoritairement). Cela dit, il y a de jolies pièces (et bien sur quelques horreurs). Je repars avec deux paires de boucles d'oreilles charmantes. 

La route est agréable  jusqu’à Candidasa, car l'on traverse des villages, et on finit par longer la mer. La ville côtière de Candidasa ne m'a pas paru bien grande. Beaucoup de restaurants, et les inévitables boutiques de touristes. Cela fait ville balnéaire, mais qui n'a pas la chance d'avoir une plage. Le déjeuner est bon (mais peut-être un peu léger), dans un restaurant agréable, dont j'ai oublié le nom, au bord  d'un lac.

En un rien de temps on rejoint le Water Palace. Le soleil tape extrêmement fort. Ça se ressent sur les photos. C'est un peu le pire moment de la journée pour photographier. Cependant, histoire de se faire une idée du lieu qui abrite les anciennes piscines royales, voici quelques images. Le public peut aujourd'hui se baigner dans les bassins, moyennant l'achat d'un ticket. Avec la chaleur, un petit bain n'aurait pas été de refus! 

Et puis en repartant, l'arrêt que j'attendais tant, encore bien trop bref :

La prochaine fois, je me planterai une tente au milieu, pour me soigner de mon obsession!

Dernière ligne droite avant l'arrivée à Amed. En réalité, Amed est le nom d'une des villes sur la cote est, mais qui s'est généralisé à l'ensemble de la cote. Mon hôtel se trouve exactement à Lippah. Ces villages qui se succèdent se ressemblent beaucoup, cela dit, Lippah était particulièrement calme. On sent que c'est la fin de la saison, mais je pense que dans tous les cas, ça ne ressemble jamais à ce que peut être Sanur ou encore Kuta. La région est relativement préservée. 

Des vacances à la mer ! les quelques chambres de l'hôtel offrent toutes un vue plongeante sur la mer, ainsi que le petit restaurant

Il faut traverser la rue et descendre quelques marches pour arriver à la plage de sable noir. L'eau est tranquille, et l'on peut se baigner. 

En revanche, attention au corail! L'eau est transparente, et grâce aux masques et tubas que l'on peut louer directement sur la plage, on découvre une vie aquatique extrêmement riche au bout de quelques brassées. Inutile de préciser que j'ai passé 3 jours immergée. La preuve:

Bali: farniente au sud (Jimbaran) (3/5)

N'oublions pas que l'excuse la raison du voyage à Bali  était le mariage d'amis. Il fallait donc se rapprocher du lieu de la cérémonie, qui avait lieu tout au sud de l’île. Une cérémonie en fin d’après-midi, dans la "chapelle" en verre d'un hôtel surplombant la mer, programmée de telle sorte que sa fin coïncide avec le coucher du soleil. On peut dire que c'est "comme sur la brochure"!

oui, ce n'est que moi! mais la mariée est dans le fond!

Lundi 19 sept:

Mais revenons un peu sur Jimbaran, où je séjournais. Au sud de l'île, a une quinzaine de minutes en voiture de l'aéroport, Jimbaran abrite de nombreux hôtels luxueux ( l'Intercontinental et le Four Seasons, pour ne citer qu'eux) et d'autres hébergements qui se situent dans le moyen-haut de gamme. Ce n'est pas trop par ici que l'on voyage "routard" (pour cela, il faut plutôt s'orienter vers sa voisine Kuta). 

Une fois n'est pas coutume : cette journée sera dédiée au farniente. Depuis l'hôtel, la plage n'est pas loin. Mais c'est sans compter le gigantesque hôtel intercontinental, qui s'étend sur des kilomètres, et qu'il faut contourner. Après 15minutes de marche (houlala, que d'effort) au bord de la route, la plage s'offre enfin à moi. Immense, belle et presque déserte. Il fait chaud, le soleil tape dur, et il est a peine midi. Le parasol n'est pas juste une option, il est absolument indispensable! La petite boutique qui le loue nous fait payer 50000IDR pour 2 parasols + transats pour toute la journée, qu'il faut payer de suite "for good luck". Et surtout, il ne faut pas hésiter à aller visiter son petit magasin tant qu'a faire, je suis si jolie, ses paréos m'iront à merveille. Ou quelque-chose comme ça!

L'eau est belle, il y a pas mal de vagues mais il est possible de nager. Enfin, c'est sans compter la fraîcheur de l'eau. Des réminiscences de ma Normandie natale m'ont assaillies une fois les pieds dans l'eau. J'ai retenté l'expérience une seconde fois, mais je pense que j'ai définitivement perdu l'habitude de l'eau de mer glacée. Non merci. Pour moi, ça se passera sous le parasol! (les sacs en plastiques ramenés par les vagues et dans lesquels je me prenais les pied en permanence ont surtout joue un rôle dans cette décision. Je déteste ne pas savoir ce qui me frôle. Mais quand c'est des ordures, ça me répugne, bien que la plage soit extrêmement propre par ailleurs, je pense que les vagues ramènent beaucoup de déchets.)

Le petit déjeuner avait beau être copieux, le faim finit par me tenailler dans l'après-midi. C'est donc le moment ou jamais de déguster les fameuses grillades de Jimbaran. Le choix se porte sur le Menega Cafe. Il y a peu de client (normal, c'est le milieu de l'après-midi), et les plats arrivent relativement rapidement. Quel délice!

Alors que le repas se termine, tous les restaurants se mettent à sortir toutes leurs tables sur la plage. On se enlève les parasols pour avoir un max de plage à recouvrir de tables. Il est temps de repartir. C'est la que je me félicite du choix de l'emplacement du parasol. Outre que les affaires restées la ne puent pas le poisson, le plus important c'est que les transats n'ont pas été dégagés. Je finis mon bouquin tandis que le soleil se couche. Je comprends à présent le succès des restos! Tout n'est pas dans la cuisine!

Le repas était tellement copieux qu'un dîner est hors de question. En revanche, je n'ai pas eu ma dose de baignade pour la journée, et je m'immerge le reste de la soirée dans la piscine de l'hôtel.

Mardi 20 sept:

Le mariage a lieu aujourd'hui, dans l'après-midi. Ainsi, autant ne rien prévoir, sinon barboter dans la piscine, bouquiner puis faire un tour au spa.

Un taxi loué pour quelques heures nous amène sur les lieux de la cérémonie. Enchanteur. La mariée est resplendissante, avec sa traîne infinie. L'échange des alliances se fait sur un fond de coucher de soleil on ne peut plus romantique.

Le banquet et la soirée qui suivent s'inscrivent parfaitement dans l'esprit de cet événement : de bon goût et sans fausse notes. Les invites se sont même vu offrir un cadeau : un splendide feu d'artifice.

De quoi clôturer en beauté l'étape Jimbaran.

Paddles up....Go !

We're back on tracks with the dragon boat trainings on Saturdays at Stanley. So is the old routine of waking up instead of sleeping in after a tiring week. But there might be some drastic changes: "lean more forward" might not be our watchword anymore, since Gilles has been intending and trying hard to introduce us with a new technique he's learnt at his advanced (and intensive) dragon boat summer lessons. 

So here we are, like total beginners, or even worse: indeed, we have to kick out the old habits, which is not an easy task.  Concentrating hard to keep our arm straight.

The new movement is totally different, much shorter. It requires us to twist our body in order to avoid breaking the arm. "Let's keep it straight, guys!" He yelled something about the belly button facing whatever direction. Too much to take into account in one go. Not to mention trying to synchronize with my partner. I'll see about that once I've memorized the movement... Ohlala...

Reluctant at first, the new technique seemed to prove faster in the last lap. Or were we in the rush of getting a rest on the beach?

In any case, we might give it another shot in the coming training sessions. One should grasp any opportunity to get to the finish line first. 

Bali: le centre et ses rizieres (2/5)

Vendredi 16 sept:

Vol Garuda (la compagnie nationale indonésienne), départ de Hong-Kong a 15h45, arrivée prévue 20h35. Pas de décalage, et 5heures de vol qui ont été un peu allongées pour causes d’intempéries au départ de Hong-Kong. A l’arrivée, l'attente me parait interminable pour me faire tamponner le passeport, une fois mon visa obtenu (25USD). Après c'est en mode pilotage automatique que je rejoins l’hôtel réservé par hostel world dans la petite ville côtière de Sanur. Je paie au comptoir des taxis les 95000IDR demandes pour ce trajet et je n'attends qu'une chose, trouver mon lit, avant d’être amenée le lendemain matin, des 10h, à l’hôtel de Mengwi.

Le programme qui suivra cette première nuit à Sanur se déroulera ainsi:

2 nuits à Mengwi (centre)

2 nuits à Jimbaran (sud)

3 nuits à Amed (est)

derniere nuit à Sanur

En présentant la chambre, l’hôtelier n'a évidemment pas manque de montrer comment fonctionne la clim' (tout a fait inutile en l'occurrence) et l'a laissée à 18 degrés. Il n'a pas fallu longtemps avant que je commence à être congelée. Il faut dire, chez moi, je mets la clim' à 28 degrés, pour avoir moins chaud!

Après une nuit reposante, prendre son petit déjeuner a l'ombre, au bord de la piscine ensoleillée, entourée d'un jardin bien fourni, ça met tout de suite dans l'humeur vacances. Le chauffeur était bien à l'heure, voire un peu en avance. D'ailleurs, ce fut assez appréciable, car tout au long du séjour, ce fut le comportement généralisés des chauffeurs. On se sent bien en confiance.

Le soleil tapait déjà dur, mais en arrivant à Mengwi, le ciel était relativement couvert. L'hôtel, Balam Bali Villa, est le lieu idéal si l'on cherche le calme. Outre la décoration soignée de l'hôtel, et l'extrême gentillesse des hôteliers, ce qui m'a le plus plu c'est la localisation: isolé au milieu des rizières.

Afin de repérer les lieux, rien de tel que d'enfourcher un vélo et partir a la découverte de cet environnement verdoyant. Quelques paysans travaillent dans les rizières, on croise des enfants a bicyclette, quelques scooters et finalement assez peu de voitures. Mengwi se trouve a quelques kilometres au sud ouest d'Ubud. La petite ville abrite un temple du 17eme siècle : le Taman Ayun

chaton se délectant des offrandes quotidiennes faites au temple

Après cette visite, pause déjeuner dans l'un des stands en face du temple. A ce moment-la, tous les cars de touristes ont débarqué.

Cette petite balade fut aussi l'occasion d'un ravitaillement en bouteilles d'eau et autres biscuits au Indomaret (sorte de 7Eleven local).On traverse un petit marche, puis on rejoint une grande route, un peu trop fréquentée a mon goût. On bifurque vite afin de reprendre la balade a travers les rizières, bien plus agréable.

La journée n'est pas finie: tant mieux, ça laisse du temps pour lézarder au bord de la piscine et organiser la journée du lendemain!

Dimanche 17 sept:


vue depuis la terrasse ou était servi le petit déjeuner

Quoi de mieux que de s'éveiller après une bonne nuit dans un lit confortable, ouvrir les yeux et voir une jolie chambre, tirer les rideaux et apercevoir les rizières s'étendre a l'infini, puis monter quelques marches vers une tourelle surélevée afin de mieux voir ce paysage dont je ne me lasse pas, et me voir servir un copieux petit déjeuner?  Et bien rien. Il n'y a rien de mieux. Limite je regrette d'avoir engagé un chauffeur pour la journée. Je resterais bien la, a bouquiner...

Enfin, non, je me connais, j'ai besoin de me bouger et je suis curieuse d'aller voir quelques incontournables de Bali. Nous débutons ainsi avec la visite du temple Tanah Lot, qui a la particularité de surplomber la mer.

Difficile de se sentir seule tant le lieux attire la foule. Mais il parait que c'est bien pire au moment du coucher du soleil. Tenons-nous le pour dit!

C'est vrai que l'endroit est impressionnant. On ne peut certes pas accéder au temple, mais l'on s'amuse a photographier les vagues gigantesques qui viennent se casser sur la roche, tout en essayant de s'en sortir au sec. Pas évident. J'aurais du venir en tongs!

On penserait qu'on a vite fait le tour de l'endroit mais loin de la. Le site s’étend sur la côte. En hauteur, on peut avoir une vue plongeante sur le temple lui-même d'un côté

et de l'autre, on peut observer les surfeurs qui tentent de prendre la vague au bon moment. C'est un sacré dépaysement!

Nous poursuivons vers Bedugul, un peu dans les hauteurs, ou l'on peut admirer le Ulun Danu au bord du lac Bratan

J'étais en particulier intéressée de venir à Bedugul pour voir le petit marché. Ce fut ainsi pour moi l'occasion de goûter divers fruits exotiques, notamment certains que je vois à Hong-Kong mais que je n'ai jamais osé tester. Délicieuses surprises!! Je peux ainsi maintenant affirmer que le mangoustan est un fruit délicieux! Mais les marchandes sont dures en affaires, si bien que j'ai renoncé à "faire mon marché". Tout bien réfléchi, j'aurais au moins du repartir avec les petites bananes. En revanche, les mangoustans étaient hors de prix, et j'ai pu finalement en acheter a un tarif raisonnable au supermarché à la fin du séjour. (cela dit, c'est assez rapidement écoeurant)

J'en profite pour m'acheter un petite babiole qui m'avait déjà fait envie 3mois plus tôt: un joli panier coloré pour y mettre mes fruits. (légèrement kitsch mais j'aime bien!)

Le chauffeur suggère un restaurant a flanc de montagne qui offre une vue imbattable sur les rizières en terrasse de Jatiluwih, notre prochaine et dernière étape. C'est un buffet pour touristes, (85000IDR le menu. Pas donné donc) Mais on ne peut denier l'attrait d'une telle situation.

Et je dois reconnaitre que les plats sont plutôt bons. Je me surprends resservir plusieurs fois d'un plat de riz, appelé "rice Hong-Kong style". On n'échappe pas a son destin! Mais les autres plats, indonésiens, ne sont pas mal du tout.

Je suis assez pressée d'aller voir les rizières de Jatiluwih de plus près. Le rendu n'est pas extra sur mes photos, mais croyez-moi, c'était vraiment beau. En attendant d'améliorer ma technique de paysages, voilà un aperçu de ces rizières en terrasses, patrimoine mondial de l'Unesco. Je reste un peu frustrée de la visite, je n'en ai pas assez profite. J'en voulais encore, et encore, et encore. Plus de rizières! J'en fais une obsession...

Cela dit, c'est une belle façon de clôturer cette journée de balade.

La suite, c'est à la plage que ça se passe!

Et en extra, puisque je ne m'en lasse pas... 

 

Bali: 8 jours à la cool : preparation (1/5)

Cette année sera marquée par l'Indonesie. Apres une dizaine de jours à Java au debut de l'été, c'est à Bali que j'ai passé quelques jours fin septembre. J'aurais pu combiner les deux séjours (et m'éviter l'achat d'un vol plutot cher pour rejoindre Bali depuis Hong-Kong) mais quelques impératifs étaient à prendre en compte dans chacun des voyages. Je souhaitais absolument rendre visite à Yvonne en Indonesie avant qu'elle ne quitte le pays. Je savais depuis longtemps que la deadline était le mois d'aout, et cela avant meme son installation à Bali il y a un an (et franchement, qui veut voyager au mois d'aout?). Parallèlement, l'année derniere, un ami nous annoncé ses fiancailles (congrats) et son désir de célébrer les noces à Bali. L'espoir de parvenir à combiner les deux voyages s'est vite envolé lorsqu'il confirma la date de l'heureux événement : au mois de septembre! Malheur! Je vais etre o-bli-gée d'aller en Indonesie deux fois dans la meme année, de surcroit, durant la saison sèche (celle ou justement j’espérais voir Bali). Je me dis que parfois, j'ai vraiment pas de bol.

Le pays est immense, et le panel d'activites infinis.  Lombok et les iles Gilis me faisaient rêver. Flores, dont on dit tant de bien... Je ne parle meme pas des lointaines iles de l'archipel de Sulawesi...

Il a etait un temps question de faire un stop par Singapour, car il y des des liaisons vers Lombok. Cela permettait ainsi de passer par Lombok, puis de rejoindre Bali, en évitant des aller-retours (longs et chers, et probablement peu recommendes pour une ame sensible aux trajets maritimes comme la mienne) entre les deux iles. Donc HK - Singap - Lombok - puis bateau jusqu'a Bali, et retour Bali - Singap - HK. Un autre avantage etait de prendre la compagnie Singapour Airlines qui est, sinon la meilleure compagnie aerienne, parmi le top chaque année. Anecdote amusante, lors d'une réservation en ligne sur Singapore Airlines, il faut choisir son titre. Jusqu'ici, rien de révolutionnaire, tout le monde est habitué a devoir spécifier Madame ou Monsieur devant son nom. Ce à quoi l'on est peut-être moins habitue, c'est d'avoir d'autres choix. Et quand je dis d'autres choix, je veux vraiment dire beaucoup d'autres alternatives.  Pour n'en citer que quelques unes: Doctor (Dr), Professor, Senator, Rey, Queen, Prince, President, Lord, Major, Sultan, Countess etc. et j'en passe. J'ai trouvée ça pour le moins inhabituel.

Bref, mais finalement, l'option d'un vol direct était alléchante, surtout pour un séjour d'une semaine. Le programme a finalement donné:

Nuit de l'arrivée a Sanur

2 nuits à Mengwi (centre)

2 nuits à Jimbaran (sud)

3 nuits à Amed (est)

derniere nuit à Sanur

Bali… Bali....

Ca fait rêver, et en même temps, ca énerve.

Surtout quand on a eu la chance de traverser Java quelques mois auparavant : on a beau être dans le même pays, l’Indonésie, on se sent comme dans deux mondes totalement différents !

Bali c’est le tourisme de luxe. Je suis surprise, j’avoue, des prix pratiqués.

La recherche d’hôtels est un véritable casse-tête. Bien sur, nombreux sont les sites qui font rêver : piscine à débordement face à la mer, petit bungalow privé perché dans les montagnes, avec jacuzzi privé donnant sur des rizières en terrasses. Que sais-je ! Ayez un rêve en tête, je suis sure qu’il peut se concrétiser, tant l’offre est vaste. Et puis, pour 600 USD la nuit, on peut se dire qu’on le mérite ce bassin suspendu !

C’est le paradis des honeymooners. D’ailleurs, beaucoup certains hôtels annoncent même sur leur site qu’il est préférable de réserver 2 à 3 mois en avance, car ils se remplissent vite ! Je suis même tombée sur un hôtel charmant, à prix raisonnables (pour Bali, entendons-nous), qui offre un discount (de 5 euros par nuit) pour une chambre réservée et payée plus de 6 mois en avance. 6mois ??!!  Ha oui, parce qu’aussi, ca a beau être l’Indonésie, les tarifs sont en USD (aie) ou en Euros (double aie).

Bref, si le budget prévoit une centaine d’euros par nuit, il n’y aura aucun soucis pour se loger. On peut prétendre à quelques hôtels bien sympathiques.

En revanche si on visait plutôt un tiers de ce budget-là, il  va falloir être patient. Non pas que de tels lieux n’existent pas, mais ce n’est pas le tourisme qui est vraiment attendu.

Bon maintenant que je me suis bien plaint à peu de frais, (est-ce du au fait d’avoir passé des heures sur internet à chercher des hôtels corrects et bien situés  à moins de 100 euros, ou que les tarifs indiqués par le Lonely Planet 2011 non rien à voir de près ou de loin avec les prix demandés dans la réalité, ou, finalement, la simple frustration de ne pas me permettre quelques nuits au Four Seasons ou au St Regis, à 650 USD par nuit minimum ?) Hummm.

La vérité, c'est que j'avais envie de râler. Tous les hôtels, bien sur, ne coûtent pas un demi-smic, et il est facile de se loger à moindre frais. On s'en rend compte une fois sur place. Beaucoup d'endroits n'ont pas de sites internet, et les spots privilégiés par les surfeurs offrent des prix défiant toute concurrence. Je pense que j’espérais trouver plus d’hôtels similaires à ceux de Java en terme de rapport qualité/prix, n'ayant pas non plus envie de dormir dans un cagibi ni de faire un compromis sur la piscine! (On sent tout de suite mon ame "routarde"!). Voire le post dedie au budget du sejour.

Une autre chose qui me pertubait etait de me rendre la ou tout le monde va. Le lieu que tout le monde aime: ou est l'arnaque? En plus, j'aime voyager pour etre depaysee, mais mon apercu de Bali a travers Ubud en juillet m'avait plus donne l'impression d'une concentration d'Occidentaux, et quelques Balinais pour les servir, qu'autre chose.

Mais je suis en fin de compte contente d'avoir ete plus loin que ma premiere impression.

Apres cette longue introduction, je vais enfin débuter le récit de ce voyage qui, je dois l’avouer, fut magique !