Vol China Airlines
Départ de Hong-Kong 16h35 – arrivée à Jakarta 20h20Sortie de l’aéroport je ne combine de temps après, à cause de la lenteur de la queue pour faire le “visa on arrival”. 25 USD payable cash en diverses devises, monnaie rendue en roupies
A peine sortis du terminal, les chauffeurs nous assaillissent, et après négociations, nous sommes conduits à l’hôtel FM7 pour 50,000 Rp. Pas grand intérêt de m’étendre sur l’arrivée à Jakarta car je n’y ai passé qu’une brève nuit, près de l’aéroport, afin de pouvoir prendre un vol interne, et atterrir à Jogjakarta dès le lendemain matin, 8h.
A peine sortis du terminal, les chauffeurs nous assaillissent, et après négociations, nous sommes conduits à l’hôtel FM7 pour 50,000 Rp. Pas grand intérêt de m’étendre sur l’arrivée à Jakarta car je n’y ai passé qu’une brève nuit, près de l’aéroport, afin de pouvoir prendre un vol interne, et atterrir à Jogjakarta dès le lendemain matin, 8h.
Il est facile de se rendre dans le centre. Le comptoir de taxi indique les prix pratiqués. Ca évite les entourloupes et les négociations sans fin. 55,000RP jusqu'à Prambanan Guest House, qui se révèle être un petit hôtel très agréable, avec un personnel sympathique et efficace. Le chauffeur de taxi, Adnan, est cordial et avenant, sans être trop insistant, comme ca arrive parfois. Il laisse son numéro de téléphone au cas où nous aurions besoin d’un chauffeur dans les jours suivants. Sur la route, nous nous faisons agresser verbalement par deux motards, sans véritable raison apparente. Ils nous retrouvent au feu de signalisation suivant, frappent le taxi, et finissent par ouvrir la portière. A en juger par le ton qu’ils emploient, ils profèrent des insultes. Adnan a tres bien géré la situation, en gardant son calme, il leur a parle, puis a réussi à refermer et verrouiller les portières. Quelle arrivée saisissante à Jogja. Incident d’autant plus surprenant que de tout le séjour, je n’ai pas entendu une seule fois des gens hausser le ton, ni vu qui que ce soit s’énerver. Les indonésiens m’ont fait l’effet de gens patients, calmes et qui savent profiter de la vie.
Le temps de faire le check in et de prendre des forces avec un bon petit déjeuner, nous voilà, appareil photo autour du coup, à la recherche de la station de bus qui nous amènera sur le site des temples de Prambanan. En chemin, nous nous faisons un ami, qui nous annonce travailler à l’office du tourisme, et qui nous donne quelques conseils plutôt utiles pour l’organisation de nos visites à Jogjakarta. Beaucoup de trafic en ville. Grosses voitures et scooters, ce qui n’est pas sans rappeler Phnom Penh, mais aussi bejaks, et même voiture à cheval.
Les abris- bus sont facilement reconnaissables, ils se situent sur un petit promontoire, et il faut payer le ticket a l’entrée de l’abris-bus. Le bus 1A a pour Terminus Prambanan. Le bus est blindé et pourtant il ne cesse de laisser monter des passagers. En même temps, pour 3000Rp le trajet on ne peut pas trop se plaindre, d’autant que ce n’est pas la porte à coté ! Une fois au terminus, il faut tourner à droite et remonter la grande rue. L’entrée du parc se trouve un peu plus loin de l’autre cote de la route, presqu’en face une très belle mosquée. On s’acquitte du droit d’entrée pour touristes, et nous voilà, à l’heure la plus chaude de la journée, et la moins favorable pour prendre des photos, face à ces temples imposants. La grande majorité des touristes sont indonésiens. Nous avons appris un peu plus tôt que les vacances scolaires commençaient justement aujourd’hui, et que beaucoup d’Indonésiens se déplaçaient dans le pays, notamment à Jogja, grande capitale culturelle de Java.
Prambanan est un temple hindou construit au 9eme siècle, et un des exemples les plus grands et impressionnants du sud-est asiatique. C’est aussi le plus grand temple hindou d’Indonésie. Il fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il a été fortement endommagé par le tremblement de terre de mai 2006.
Prambanan est un temple hindou construit au 9eme siècle, et un des exemples les plus grands et impressionnants du sud-est asiatique. C’est aussi le plus grand temple hindou d’Indonésie. Il fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il a été fortement endommagé par le tremblement de terre de mai 2006.
Je redécouvre ici une pratique à laquelle je m’étais habituée au Japon, mais à une échelle autrement plus importante : les gens viennent vers moi pour être pris en photo en ma compagnie. Ne nous leurrons pas, ce traitement est réservé à tous les « bule » (les étrangers). C’est arrive a de multiples reprises. A la fin, je leur demandais aussi de pouvoir les prendre en photo ! Donnant-donnant.
En poussant un peu plus loin dans le parc, on se retrouve rapidement seul, et on peut profiter de quelques autres temples dans une tranquillité absolue. (Candi Sewu)
Pour sortir du site, passage obligé au milieu d’étals et d’échoppes divers.
Au retour nous passons par la rue commerçante bien agitée JL Malioboro. On ne peut faire un pas sans que l’on nous demande d’où l’on vient, ou l’on va (et qu’on tente au passage de nous amener voir une galerie d’artiste, une exposition qui se termine justement le jour-même etc.). Ce qui est impressionnant, c’est qu’ils se débrouillent plutôt pas mal en français. « Ha Français! Lyon ? » “J’ai ma sœur qui travaille a Lille” Je ne sais pas si c’est une phrase d’accroche typique, ou s’il y a un accord spécial entre Java et la ville de Lyon, Lille etc. mais ces noms revenaient souvent!
Finalement, l’hôtel se présente comme un havre de paix après cette folle journée.
Mais le répit est bref, car ce samedi est le seul jour ou nous pouvons aller voir le Ramayana ballet, qui se joue justement à Prambanan, avec les magnifiques temples pour décor de fonds. Cette fois-ci, pas de bus public; le transport est arrangé avec l’hôtel, c’est plus simple. Ramayana c’est une histoire du prince Rama.
(http://en.wikipedia.org/wiki/Ramayana). Le spectacle raconte le mariage du Prince Rama avec la belle princesse Shinta, qui suscite la jalousie du roi Rahwana qui convoite Shinta, et decide de l'enlever.
Les costumes utilisés pour le spectacle sont très riches, très beaux. La musique de fonds est assez particulière. Je peux maintenant affirmer que je n’aime pas la musique traditionnelle indonésienne (ce qui s’est confirme avec le spectacle de dans classique au kraton le lendemain). Les sons ne sont vraiment pas mélodieux. Enfin, après avoir constaté que décidément personne n’égale les Chinois pour ce qui est des spectacles, je me suis mise à suivre l’histoire avec plus d’intérêt (un petit dépliant est a disposition a l’entrée), et j’ai pu apprécier le ballet. Je me suis même surprise à prendre plaisir au spectacle, en dépit de la fatigue (et du froid) qui me gagnait.
Jour 2
Au programme du dimanche, un petit déjeuner au bord de la piscine puis se faire conduire en bejak jusqu’au palais des sultans « le kraton ». Avant même d'entrer, petite séance photos. Vous allez vous dire que je m'en suis fait des amis en Indonésie!
Quant au kraton, la visite ne présente pas grand intérêt, des tableaux sont exposés dans une pièce sombre, et les rares étiquettes sont en indonésien, autant dire que ca ne m’a pas servit à grand-chose. Une pièce plus intéressante présente divers type de batiks, et donne des explications sur des cérémonies traditionnelles.
A 11h, un spectacle débute dans la cour. La musique me rappelle les sons inoubliables du ballet de la veille. Mais nous sommes aux premiers rangs et profitons d’une vue excellente sur les danseurs et leurs magnifiques costumes traditionnels. Différents spectacles ont lieu selon les jours de la semaine, inclus dans le prix du ticket (13,500Rp). Celui du dimanche était « danse classique ».
Nous poursuivons avec la visite du Taman Sari (water castle). Un passant se prend pour notre guide et nous mené sur les lieux, nous offre des explications. D’abord pas très confiants sur ses intentions, nous finissons par le suivre et sans regret !
Il nous conseille finalement un warung où déjeuner, puis nous le congédions. Un peu réticente à la vue du « resto », je reviens sur mes a priori après la première bouchée. De plus la restauratrice est sympathique (on ne s’en lasse pas) et le warung nickel. Dans mon assiette, le plat est composé de poulet, riz, sauce pimente et chutney de jackfruit.
Un tour rapide au marché mais la foule, la chaleur et la pollution me fatiguent vite. Je regrette un peu de ne pas être en état de profiter plus longuement des lieux. Il y a vraiment beaucoup de monde, je me demande comment on parvient encore à circuler ! Il faut aussi faire une croix sur la visite du marché aux oiseaux, qui a changé de place, et du coup beaucoup moins pratique pour être casé dans mon itinéraire du jour (il est a présent dans le coin de notre hôtel, mais je ne me suis pas aventurée là-bas, faute de temps).
Voila un petit aperçu de l'ambiance aux abord du marché.
Voila un petit aperçu de l'ambiance aux abord du marché.
J’avoue que profiter d’un peu de calme et d’une tasse de thé au bord de la piscine fut bien agréable. D’autant qu’il fallait se ménager pour le jour suivant et s’organiser. Nous contactons Adnan, le chauffeur de taxi de la veille, pour lui proposer de nous conduire à Borobodur et ses environs le lendemain, aux aurores. Ce fut finalement un ami a lui qui se chargea de nous. RDV 5h du matin devant l’hôtel. La fin de journée fut aussi le moment d’organiser la suite du voyage. Nous sommes passes par l’agence de voyage du café Via Via. Par leur intermédiaire, nous avons loué une voiture avec chauffeur pour la suite de la semaine ainsi que les logements pour Bromo et Kawah Ijen. Le café Via Via s’avère un endroit plaisant, la nourriture délicieuse (du moins pour ce qui concerne les plats indonésiens), et extrêmement bon marché (moins de 30,000Rp le plat indonésien)
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