Le lever à 4h30 est un peu dur. L’appel à la prière que l’on entend au loin (enfin pas si loin que ca en fait) me conforte dans le fait que je ne suis pas la seule à me lever à des heures indues ! Il fait déjà jour quand nous arrivons sur le site de Borobodur, mais pas de regret quant au lever du soleil que nous n’avons pas vu : le temps est un peu nuageux, et je ne pense pas avoir raté quoi que ce soit de spectaculaire. A cette heure matinale, il y a peu de gens sur le site, mais bizarrement, a l’entree du parc, une horde de photographes professionnels semble attendre quelque-chose. Ou plutot quelqu’un ! Ce n’est autre que Richard Gere. Le célèbre acteur de Pretty Woman et Hachiko, a dog’s story.
Voila, l'homme en bleu, c'est Richard Gere. Je fais ainsi mes débuts dans le monde des paparrazzi. C'est le mieux que j'aie pu avoir, pas facile non plus avec un 50mm.
Mais parlons plutôt de Borobodur, puisque finalement, j’étais la pour ça.
Borobodur est un monument bouddhiste du 8eme siècle, construit entre l'an 750 et 850. ISon nom serait derive du Sanscrit "Vihara Buddha Uhr", qui signifie "Monastère bouddhiste sur la colline".
Je préfère laisser les images parler.
Je préfère laisser les images parler.
Apres m’avoir demandé de poser avec elles, j’ai retourné la requête à ces mêmes jeunes filles. Les voilà prenant la pose, puis lorsqu’elles s’éloignent ensuite, en comparant les photos qu’elles ont obtenues.
Les touristes se font plus nombreux alors que nous quittons le parc sur le coup de 9h du matin.
C’est fou comme les journées peuvent être remplies quand on se lève avant le soleil. J’ai lu par-ci par-là que la campagne autour de Borobodur abrite de belles rizières, notamment des rizières en terrasse. Selogriyo. Nom introuvable sur le plan du Lonely Planet (toujours tres sommaire et approximatif), ni sur google.maps, la bible de tous les plans. Nous voilà bien avance. Le chauffeur n’a aucune idée de l’endroit, pas plus que les différentes personnes à qui il demande. Hummm. Il a le mérite de se décarcasser pour nous. Dans mon for intérieur, je me demande quelle idée saugrenue j’ai encore eue, et si ça vaut vraiment le coup de se casser la tète à chercher ce lieu inconnu au bataillon. Nous finissons dans un bâtiment du gouvernement. J’attends dans la voiture. Une vingtaine de minutes passent et pas de signe du chauffeur. J’abandonne. Autant aller voir autre chose. Si les mecs du gouvernement ne connaissent pas, à quoi bon. Je viens aux nouvelles. Et je trouve les hommes en pleine conversation, ambiance bon enfant. Il ne leur avait pas fallu plus de 2 minutes pour obtenir les informations. Le reste du temps, c’était de la petite conversation, chit-chat. J’appris ainsi l’importance de ce phénomène. Comme nous le dit plus tard le teneur d’une petite échoppe au pied du Kawah Ijen, “how can you be patient if you don’t like to chit-chat”. Ca résume bien l’ambiance générale.
25-30km plus tard, nous y voila !
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