lundi 6 septembre 2010

Malaisie Part3 : Chinese people, they do business!

Troisième séjour en Malaisie, un peu plus posé cette fois-ci (une semaine contre de brefs week-ends par le passé, et l'impression se confirme: on y est extrêmement bien accueilli.
Le réseau des transports est très bien développé, les chauffeurs de taxi (et la plupart des gens en Malaisie) parlent anglais, les indications sont partout en anglais, et l'accueil est chaleureux, parfois trop! Je ne pourrais pas m'en plaindre. Les gens viennent vous renseigner spontanément, ou bien ne rechignent pas à donner des informations, et on ne cherche pas à arnaquer le touriste a tout prix. Petite nuance pour les chauffeurs de taxis (qui mériteraient un post à eux seuls) qui en général refusent catégoriquement de mettre le compteur, et avec qui il faut négocier le prix (mais certains tarifs sont parfois fixes a l'avance, en particulier pour les longs trajets). Chaque trajet en taxi, pour peu qu'il dépasse 10 minutes, est l'occasion pour le chauffeur de jouer au guide touristique, et parfois a l'anthropologue. Plutôt au second qu'au premier d'ailleurs. J'avais déjà appris a Penang par un chauffeur de taxis que les Chinoises sont intéressées par l'argent "Chinese girl, they want money", les Malaises, veulent du tape à l'œil "Malay girls, they want a big car" et les Indiennes intelligentes "Indian girls, they are smart. They want serious. they think about the future". Venant d'un chauffeur de taxi indien marie a une indienne, on n'en attendait pas moins.
Il faut savoir que la Malaisie est un pays ou cohabitent (a la louche) Malais (60%), Chinois (30%) et Indiens (10%). Il semble que même s'ils ont la nationalité malaise, et qu'ils soient installes en Malaisie depuis des années voire des générations, ils se distinguent bien les uns les autres. J'ai eu l'impression d'une cohabitation plutôt que d'une integration, mais ce n'est la qu'une réflexion empirique. Bref, j'ai appris cette fois-ci que les Chinois "they do business", que les Malais, they like "easy job, government jobs". Enfin, j'ai appris des tas de choses sur la société!

Ce séjour a aussi été pour moi l'occasion d'effectuer un tour d'horizon du pays, sans vraiment sortir des sentiers battus. Une bouffée d'air pur dès le début du voyage dans les Cameron Highlands. Région verte et fraiche au Nord de Kuala Lumpur. Agriculture et jungle sont les attraits de cette région, (les agriculteurs ayant tendance a ronger de plus en plus sur la jungle semble-t-il). Des bus partent plusieurs fois par jour de Kuala Lumpur pour rejoindre Tanah Rata, dans les Cameron Highlands. Pas la peine de réserver, il suffit de se pointer a la station des bus, un rabatteur se chargera de s'enquérir du lieu de la destination et de faire le nécessaire. Il suffit de payer. 4.5h plus tard, en principe, on se retrouve en plein cœur des plantations de thé. En principe, disais-je car encore faut-il ne pas choisir la compagnie Kurnia Bistari Coaches qui roule avec des bus en fin de vie. On se faisait dépasser par les randonneurs. J'ai bien cru que le chauffeur allait demander aux passagers de descendre et pousser le car. J'exagère à peine: on n'a quand même cale en pleine montée!.... Le voyage a finalement dure 5h, car nous avons fait un stop interminable dans ce qu'on pourrait appeler un cimetière des bus, un peu comme une casse pour les voitures. Bref, ces péripéties passées, les vacances commençaient vraiment.


Au Bala's Chalet, c'est un peu l'Angleterre sous les Tropiques. Je parle de tropiques pour la végétation, notamment les palmiers, parce que sinon, c'est vraiment l'Angleterre. J'ai deguste mon thé et mes scones sur la terrasse, en regardant la pluie tomber et en écoutant le tonnerre gronder, bien emmitouflée!


Bien évidemment, pas de séjour en malaisie sans profiter de la délicieuse cuisine indienne.
Je suis restée hypnotisée à les regarder fabriquer les naans et les rotis.

Rendez-vous sur Hellocoton !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire