dimanche 28 novembre 2010


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Epilogue (Cambodge, part 5/5)

Les vacances sont finies.
D’une petite semaine au Cambodge je retiendrai ceci :
-Les rues souvent poussiéreuses encombrées de 2 types de véhicules : de gros 4x4 ou des motos sur lesquelles sont juchées jusqu'à 5 ou 6 personnes, souvent encombrés d'un monticule d'objets volumineux
-les moines : ceux qui font la quête tous les matins, ceux qui voyagent sur les mobylettes, ceux qui fument une cigarette après avoir visité Angkor Wat…
-Les gens qui dorment dans la rue, dans hamac accroché entre 2 arbres, ou sur leur tuk-tuk (mais aussi malheureusement les familles entières qui dormaient dehors)
-« lady you wanna buy ? » »you wanna beer, sir, sir, 1 dollar » (dès 8h du matin)
-les temples majestueux et inoubliables d’Angkor
-la délicieuse nourriture khmère
-et bien sur, les sourires dont j’ai été gratifiée tout au long du séjour
















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vendredi 26 novembre 2010

Changement de saison

En attendant la suite de mes aventures au Cambodge, un petit point santé. Sur MA santé. :)

J'ai la crève.
Ca fait deja plus d'une semaine. Je suis passée par le stade fievre, faiblesse, mal de gorge, bronchite (en cours), et un rhume qui pointe son nez.

Et je rigole, parce qu'on me dit que c'est peut-être du au changement de saison...

On est quand même bientôt en décembre... je le rappelle, au cas ou ce n’était pas clair avec la météo de la semaine....

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vendredi 12 novembre 2010

Battambang (Cambodge part 4)



La dernière étape du voyage a pour objet de découvrir une partie non touristique du pays. La campagne aux alentours de Battambang, la deuxième ville du pays, étant réputée pour sa beauté, je n’hésite pas un instant à m’embarquer pour une traversée de 7 (longues) heures sur le bateau qui traverse le gigantesque lac Tonlé Sap. Il y avait la version bon marché et rapide (enfin, rapide, moins lente disons, celle qui consistait à partir par la route, pour 5dollars) mais j’ai choisi la version « luxe » à 20 USD. Le principe ? Faire vanter les mérites d’une traversée par voie fluviale dans tous les guides touristiques et forums, puis entasser un maximum de touristes bruyants et remuants, sur une embarcation bancale, dont j’avais peur qu’elle prenne l’eau, et... Voila ! Eh oui c’est tout, parce que la traversee scénique n’est pas transcendante. On s’attendrait à traverser une espèce de jungle en bateau, voir des animaux ou … que sais-je. À l’arrivée, on s’endort devant un paysage répétitif : un lac sans fin parsemé d’arbustes. Les seuls moments intéressants sont les passages dans les villages flottants. Mais le voyage est déjà tellement long et le radeau suffisamment surchargé, sans qu’on ait réellement besoin d’y ajouter un nombre conséquent de villageois et leur barda. Je ne sais pas si c’était pour faire « authentique » ou quoi, mais j’ai trouvé mon voyage de retour de Battambang à Phnom Penh en car autrement plus « authentique », sûr, moins cher et confortable (et tous les Cambodgiens qui nous dévisageaient dans le bus, car il n’y avait pas d’autre étrangers, et qu’il ne doit pas y en avoir souvent. C’était amusant). Bref, si c’était moins long et moins cher, (moins surpeuplé aussi) je recommanderais peut-être l’expérience, mais là, je trouve qu’on peut questionner la légitimité du voyage par voie navigable. Voila cependant quelques sourires sur le chemin:

Battambang à beau être la deuxième ville du pays, on dirait plutôt un gros bourg. La vie semble s’organiser autour du marché central. Evidemment je ne sais pas grand-chose de la ville, mais il y a quelque-chose d’agréable à se promener dans une « vraie » ville, une ville qui ne vit pas du tourisme, mais d’activités économiques propres. Le touriste qui passe difficilement inaperçu au Cambodge, est vu ici comme une curiosité, plutôt que comme un distributeur de billets américains ambulant. Mais c’est aussi ici que j’ai vu beaucoup de mendiants, alors que jusqu'à présent, tous me réclamaient un dollar en échange de quelque-chose. (A bien y repenser, je n’ai pas vu de mendiants depuis bien longtemps d’ailleurs…).
La première journée a donc consisté en un repérage rapide de la ville, à très bien manger pour la moitié des prix pratiques à PP ou Siem Reap, eux-mêmes déjà très raisonnables. (Pour un ordre d’idée un plat qui serait propose à 5 ou 6 USD dans la capitale ou à Angkor sera à la moitié du prix à Battambang, sans baisser en qualité, au contraire. J’avoue n’avoir mangé que dans des restaurants qui offraient une carte en anglais). Battambang est une ville coloniale aux bâtiments un peu défraichis, mais elle est animée par endroits, plus calmes par d’autres. Le lendemain, un chauffeur de tuk-tuk très sympathique nous a conduits dans la campagne alentours.
Nous avons rencontré une famille qui confectionnait des galettes de riz, une autre qui fabriquait des nouilles (ci-dessous)
et suivi le processus de fabrication de la pate de poisson (ca sent fort).
J’ai enfin pu gouter au « bamboo sticky rice » qui m’intriguait depuis le début du voyage (un mélange de riz gluant et de haricots rouges cuits dans des bambous, et souvent vendus au bord de la route), dans les photos ci-dessous, vendus par deux vieilles femmes qui berçaient un bébé dans un hamac tandis que les bambous grillaient, et mangé du pain délicieux dans un marché quelconque.
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Des temples, encore et encore, mais jamais assez (Cambodge part 3)

L’après-midi du 2eme jour est consacré aux temples de la foret comme je les appelle maintenant, ceux qui font partie intégrante de la nature, comme l’impressionnant Ta Prohm, envahi par la jungle, et qui ne fait par endroit qu’un avec les arbres. Chacun y va de sa petite photo sous l’arbre, ce qui m’a quasiment empêché de photographier le lieu sans personne. Petite note amusante : un couple y a passé une bonne dizaine de minutes (et que je me mets toute seule, et que je mets avec mon mari, etc.) ! Bon, j’exagère, mais je plus rigolo, c’est que je les ai vu se photographier sous quasiment tous les fromagers (c’est le nom donne aux arbres, apparemment ca rappelle le brie coulant), et ils étaient nombreux !
Puis les 2 temples « jumeaux », pour lesquels j’ai eu un petit faible. Pour leur beauté simple, leur solitude, leur petite taille aussi: Thommanon (ci-dessous) et Chau Say Thevoda.

Pour finir l’épopée, nous sommes sortis de l'enceinte d'Angkor Thom (toujours pas visité jusqu'alors) pour observer Preak Khan. En route, le très pentu Ta Keo se dresse tout en hauteur, a l'infini. J'ai réussi a grimper un ou deux niveaux, en m'aidant de mes mains et de mes fesses, mais le vertige a eu raison de moi, et je me suis contentée de faire le tour des vestiges sans poursuivre l'escalade plus haut. Premier de cordée, très peu pour moi, merci. D'autres personnes semblaient assez a l'aise face a l'exercice, ce qui me laisse un peu perplexe. OK, ça n'a pas l'air si terrible sur la première photo mais les suivantes seront sans doute plus convaincantes.
Pour Preah Khan, le guide indiquait d'entrer par l'est, ce qui a fallu au chauffeur de faire tout le tour de ce site qui m'est alors apparu pour ce qu'il est: tout bonnement gigantesque. L'entrée est imposante, le temple lui-même, tout en longueur.


Cette journée de visite tranchait franchement avec celle d’Angkor Wat par exemple, qui est très propre, très « entretenu » et dégagé, avec ses pelouses coupées, il est presque vivant. Tandis que ceux d’aujourd’hui me mettaient dans la situation de l’explorateur qui les découvre pour la première fois, les ruines luttant avec la végétation. C’est une sensation inégalable.
Lever au chant du coq pour le 3eme et dernier jour de visite. On s’attaque à Angkor Thom (http://www.angkorvat.org/temples/angkor_thom.html). Aucun regret d’avoir mis le réveil aussi tôt, tellement la lumière est belle, et la tranquillité inouïe. Angkor Thom est une cité gigantesque, dont les nombreuses ruines sont impressionnantes, particulièrement quand elles sont baignées de la lumière de l’aube.
Je tombe sous le charme du Bayon. Vous comprendrez pourquoi :



Le site est immense, et quasiment vide. OK il n’est même pas 8h du matin, mais quand on pense à la foule qui guettait le lever du soleil à Angkor Wat, on peut se demander où ils sont tous passés. Ou pas. Parce que c’est très agréable de visiter et photographier tranquillement de tels lieux, sans personne qui gêne. J’ai aimé les noms des différents sites, notamment la Terrasse des éléphants, et la Terrasse du roi lépreux.






Le temps est passé à une vitesse folle. C’est un peu comme une chouette journée au parc d’attraction, on est tout excité d’y aller, et un tour de manège plus tard c’est déjà fini ! On n’a même pas vu les heures défiler. La seule solution pour se consoler est de poursuivre l’aventure, même si je sais au fond de moi que je viens de voir le plus beau. Sur le chemin pour retrouver notre gentil chauffeur de tuk-tuk, je m’arrête sur un tableau amusant : quelques singes sautillent dans tous les sens, et font l’émerveillement (et aussi la peur) d’un petit groupe de fillettes. Touchant.
Les temples qui suivent sont plus éloignés déjà, même si je n’ai pas poussé jusqu’aux temples à une quarantaine de kilomètres. Un temple auquel on accédait jadis par bateau est à présent relié par une passerelle en bois, on croirait marcher sur l’eau. Au moment de partir débarque le gros car de touristes russes. Coup de chance de ne pas être arrivés en même temps qu’eux. Aux temples d’après, style « Bayon », le « hard selling » commence dès l’entrée du temple, comme ce fut le cas tres souvent, mais à l’intérieur, ce sont de très petites filles qui cherchent à nous vendre des cartes postales et des bracelets pour 1 dollar. En anglais, en français, et en espagnol, elles comptent de 1 à 10, et me brisent le cœur.


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