Une petite envie de froid? Facile, il suffit d'aller passer 2 jours à Séoul en mars. Il fait autour de 1 degré, ça permet d'utiliser les vêtements d'hiver en couches successives. me laissant facilement tenter par un voyage, je sautai sur l'occasion. On a reservé puis on s'est rendu compte de l'erreur tragique: c'est pas en février qu'il fallait aller à Séoul, mais en novembre, pour la Kimchi expo!!
c'est pas une blague, cette expo a bel et bien lieu...Enfin, trève de plaisanteries, il n'est pas toujours aisé de voyager aux moments les plus propices!
3h30 de vol avant d'atteindre la capitale sud-coréenne. Cependant le timing n'était pas des plus parfaits: en décollant à 1h du matin, l'arrivée à 5h30 heure locale était quelques peu matinale. Je n'ai pu résister à l'envie irrésistible de piquer un roupillon avant une longue journée de visite. Mais en ces petites heures, la seule option qui s'est offerte fut les bancs de l'aéroport: on a fait plus confortable je vous assure!
Mais cela a permis de tenir jusqu'à l'ouverture des cafétérias et autres Starbucks. Une fois le café avalé, la journée pouvait enfin commencer. Et la rencontre avec la réalité également. lire sur la météo qu'il fait -1 degré est une chose, le ressentir en est une autre. heureusement le soleil brillait, et le ciel était bleu, ce qui engage à la bonne humeur. Un bus extrêmement spacieux et confortable nous emmène à l'hôtel (plus de 60 minutes de trajet tout de même). L'hôtel est magnifique, ainsi que ses abords: il y a une grande porte qui rappelle les portes chinoises à l'entrée des temples, et effectivement adjacent à l'hôtel, un temple, très coloré, mais qui ne se visite visiblement pas. Mais qu'importe, en touriste sérieuse, j'avais déjà tout un programme en tête. le plus dur dans l'histoire était juste de ne pas confondre tous les noms des destinations. Ainsi nous visitâmes Jongmyo, un palais/temple (classé au patrimoine mondial de l'Unesco).
Une visite guidée commençait pile à notre arrivée: elle est tombée à pic, et elle fut pour nous seuls. Le lieu en devenait beaucoup plus intéressant. Ainsi la charmante guide nous expliqua les subtilités architecturales et spirituelles des différents bâtiments, l'importance des chemins pavés et la (il ne faut pas marcher n'importe où), la place de la hiérarchie dans la pensée confucianiste, etc
Au delà des nombreuses considérations historiques et religieuses, j'ai beaucoup apprécié ces grands espaces calmes, les grands parcs aux arbres décharnés, et la simplicité générale de l'endroit. Nous avons par la suite poursuivi la promenade pour arriver sur un autre palais : Changgyeonggung, à mes yeux bien similaire au précédent palais. Il y a peu de visiteurs. Avant de poursuivre vers Changdeokgung, mon estomac crie famine et c'est l'occasion rêvée pour moi de déguster un onigiri acheté au combini du bout de la rue. Parfois il y a des plaisirs très simples dans la vie, et celui-là en fait partie. Passé ce petit moment de nostalgie du japon (et de mes frugaux repas tokyoïtes), il est temps de faire honneur à la nourriture coréenne si réputées. Et comme les visites du Palais de la l'illustre Vertue ne se visite qu'à des heures très précises, nous entrons dans le premier restaurant venu et optons pour un "bibimbap". Je le commande rien que pour le plaisir de prononcer le mot. Bibimbap. Il s'agit d'un mélange de riz , de légumes et de viande (ici de fruits de mer) avec un oeuf, servis dans un petit bol en fonte bouillant, que l'on arrose de sauce pimenté et que l'on mélange vigoureusement. Tout cela servi avec les traditionnels petits plats d'accompagnement à volonté, le chou au kimchi , les radis au vinaigre et d'autres selon l'humeur du chef.
L'estomac bien rempli, le penchant est plutôt à la sieste qu'à la visite, mais il est hors de question d'attendre 2heures pour la prochaine visite guidée en anglais. Un petit tour dans le hanok village, puis nous rejoignons donc le groupe (d'environ 150,000 personnes) et entamons la visite du plus célèbre palais de Séoul. Il ressemble étrangement aux autres cependant, mais j'aime cependant cette promenade au soleil, entre les différents ensembles tous plus impressionnants les uns que les autres. Les descendants royaux l'habitèrent jusqu'en 1989 mais il ne reste aucune preuve ou presque que le lieux ait été habité (tout comme dans les précédents palais). La balade est assez longue et nous entraine à travers les bois. Après 90 minutes de tour, j'oublie le reste de mon programme et ne songe qu'à une sieste bien méritée.
Une fois reposés, nous rejoignons une salle de concert quelque peu excentrée, où le groupe Pink Martini donne un concert. (et véritable raison de la présence de mon compagnon de voyage ici à Séoul). Concert extra. Fidèles à leur credo, ils interprètent des chansons en coréen. J'imagine que la prestation doit être impressionnante pour les Coréens. Toujours est-il que nous passons un excellent moment. Je me demande encore pourquoi leur tournée asiatique ne comprend pas Hong-Kong (ils avaient probablement envie d'un petit séjour au ski, c'est la meilleure explication possible à mon avis)
La nuit ne faisant que commencer, nous rejoignons Philippe dans le quartier étudiant de Hongdae (Hongkik University), et nous reformons le temps d'une soirée l'ancien trio de stagiaires que nous étions il y a peu. Je ne sais pas ce qui a été le plus long, obtenir un taxi (sans se faire piquer la place par un vieux coréen sans vergogne) qui ne soit pas à prix d'or et se faire comprendre sur la destination, ou effectivement arriver là-bas. Mais une fois sur place, c'est vraiment impressionnant! LKF peut aller se rhabiller. Embouteillages toute la nuit, tant le quartier attire de monde. Les rues sont peines en dépit du froid. Bars, restaurants, boites et karaokés se succèdent et ne se ressemblent pas. Petite nostalgie étudiante (ou pas), et ambiance Erasmus à grande échelle, on passe quand même un bon moment. Je pressens que la journée de dimanche sera courte!
Deuxième et dernier jour à Séoul. Forts de notre expérience de la veille, nous écartons d'emblée les visites de temples, et optons pour le marché de Namdaemun. Marché gigantesque s'il en est, on y trouve de tout: vêtements (moches), batterie de cuisine (en femme raisonnable je me suis contentée de l'achat de baguettes en aluminium typiquement coréennes), ginseng et nori decliné sous toutes ses formes et à toutes les saveurs (je me suis laissée tentée par des feuilles de nori au kimchi). On se fait aussi plaisir aux différents stands de nourriture, en promettant à chaque vendeur de revenir plus tard et de s'installer à table. Une fois notre choix fait, nous n'avons plus qu'une seule conclusion à en tirer: il faudra revenir à Séoul ! (le ventre vide)
Vous savez ces petits échantillons (crèmes, masques et autres) qui sont donnés gratuitement lorsqu'on fait des achats de produits de beauté dans les magasins style Séphora et autres?
Les photos ne sont pas très claires, mais on peut y lire noir sur blanc : "échantillon gratuit ne peut être vendu", "sample not for sale"... Enfin vous saisissez l'idée.
Mais cela a permis de tenir jusqu'à l'ouverture des cafétérias et autres Starbucks. Une fois le café avalé, la journée pouvait enfin commencer. Et la rencontre avec la réalité également. lire sur la météo qu'il fait -1 degré est une chose, le ressentir en est une autre. heureusement le soleil brillait, et le ciel était bleu, ce qui engage à la bonne humeur. Un bus extrêmement spacieux et confortable nous emmène à l'hôtel (plus de 60 minutes de trajet tout de même). L'hôtel est magnifique, ainsi que ses abords: il y a une grande porte qui rappelle les portes chinoises à l'entrée des temples, et effectivement adjacent à l'hôtel, un temple, très coloré, mais qui ne se visite visiblement pas. Mais qu'importe, en touriste sérieuse, j'avais déjà tout un programme en tête. le plus dur dans l'histoire était juste de ne pas confondre tous les noms des destinations. Ainsi nous visitâmes Jongmyo, un palais/temple (classé au patrimoine mondial de l'Unesco).
Les tramways de Hong-Kong ont un charme fou. Peut-être parce qu’ils ont quelque chose d’un peu désuet, ils représentent à mon avis un intérêt touristique certain. Je n’avais jamais vu autre part de tels tramways a étage, sur le modèle des bus anglais. La compagnie des tramways, Hong Kong Tramways, Limited, est fière d’annoncer son ancienneté : « Serving Hong Kong since 1904 ». Elle fait partie du patrimoine historique de cette ville où tout change en permanence, et où l’on aime effacer les traces du passé. Ils sont en outre assez pratiques, surtout si l’on évite les heures de pointe, bien que particulièrement lents. Enfin, pour moi, tous les matins sur le chemin de l’école, c’est un petit voyage dans le temps.
